Plus de la moitié des Français ne prévoient pas de profiter des soldes d'été
Selon une étude menée par OpinionWay pour Mollie, 59 % des Français ne feront pas les soldes d'été cette année. Du côté de ceux qui prévoient d'acheter, le budget est en baisse.
Je m'abonneÀ quelques jours des soldes d'été 2024, qui débutent le 26 juin, plus de la moitié des Français confie ne pas avoir l'intention de les faire cette année, selon une étude menée par OpinionWay pour Mollie. Parmi eux, un sur cinq n'y trouve pas d'intérêt (20 %) et ils sont dans les mêmes proportions à considérer qu'il y a déjà suffisamment de promotions intéressantes tout au long de l'année (20 %). Enfin, 19 % des répondants estiment qu'ils ne peuvent pas en profiter en raison d'un manque de moyens financiers.
La raison financière est la première raison évoquée par les foyers aux revenus inférieurs à 2000 euros par mois, pour justifier ne pas vouloir faire les soldes (30 %). De leur côté, ceux avec des revenus supérieurs à 2000 euros mettent davantage en avant le manque d'intérêt (23 %).
Qui sera au rendez-vous ?
Malgré une baisse constante de l'intérêt pour la période promotionnelle, les soldes d'été restent un rendez-vous incontournable pour 4 Français sur 10, par envie de faire de bonnes affaires (27 %) ou par nécessité (13 %). Cette année, les moins de 50 ans vont davantage profiter de cette période pour effectuer leurs achats (48 % contre 32 % des 50 ans et plus). Les familles, avec au moins un enfant de moins de 18 ans, sont également plus nombreuses à souhaiter faire les soldes (51 % contre 35 % des foyers sans enfants).
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La plupart des adeptes des soldes prévoient d'acheter des vêtements (68 %). La période est aussi l'occasion d'acheter des équipements pour les enfants (28 %). En plus de la garde-robe, les Français prévoient également d'investir dans de l'électroménager (27 %), des articles de loisir (20 %) et de la décoration (20 %).
Un budget moyen en baisse
Pour ces soldes de juin 2024, près d'une personne sur deux (46 %) a prévu de dépenser 200 euros et plus que le reste de l'année. Par ailleurs, 37 % d'entre elles envisagent de dépenser entre 100 et 199 euros, et 14 % moins de 100 euros. Si les intentions sont équilibrées entre les acheteurs et les acheteuses, le budget moyen envisagé par les hommes dépasse de 50 euros celui des femmes. Au global, le budget moyen des Français a baissé de 15 % par rapport à 2023.
Enfin, les jeunes sont globalement plus dépensiers pendant cette période : l'an dernier, les 18 - 24 ans, à eux seuls, ont dépensé 1 048 euros en moyenne. Cette année, leur enveloppe s'annonce plus raisonnable, mais reste supérieure aux autres. En effet, les moins de 35 ans envisagent une enveloppe moyenne de 378 euros (71 euros de plus que la moyenne globale).
Les enseignes physiques priorisées par les clients
Pendant les soldes d'été, un Français sur deux préfère effectuer ses achats en magasin. Toutefois pour 51 % d'entre eux, l'achat en ligne est envisagé de façon exclusive (22 %) ou omnicanale (29 %). L'étude pointe toutefois une fracture entre les moins de 35 ans et les plus de 50 ans. En effet, les premiers ont davantage recours à l'achat en ligne (32 % contre 20 % des 35 ans et plus), tandis que les seconds se dirigent principalement vers des points de vente physique (58 % contre 47 % des moins de 50 ans).
Enfin, la majorité des Français s'orientent vers des enseignes qu'ils fréquentent déjà (82 %). Les moins de 35 ans font figure d'exception, puisqu'ils vont majoritairement se tourner vers des enseignes qu'ils trouvent trop chères habituellement (27 % contre 17 % des 35 ans et plus) ou vers d'autres enseignes (22 % contre 14 %).
Méthodologie :
Cette étude a été réalisée les 12 et 13 juin 2024 auprès d'un échantillon de 1 060 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.