Plus de la moitié des 15-24 ans semble prête à évoluer dans le metaverse

Si près de la moitié des utilisateurs se disent confiants, 41 % des sondés perçoivent un risque modéré face au numérique et 6 % considèrent la navigation en ligne comme "tout à fait risquée". Ces risques évoqués prennent d'abord la forme d'escroqueries. 71 % des sondés les perçoivent comme plus fréquentes, un sentiment d'ailleurs vérifié dans les faits : 45 % des internautes ont déjà été victimes d'une escroquerie en ligne (arnaque à l'assurance maladie, piratage, fraude à la carte bancaire, virus).

La GenZ fait évoluer l'e-commerce vers le social commerce

Les jeunes internautes âgés de 15 à 24 ans se détournent des sites e-commerce classiques : ils ne sont plus que 13 % à acheter par ce biais contre 23 % en 2021. Près d'un sondé sur deux (46 %) justifie cet abandon par un manque de confiance dans ce modèle. Ce profil de consommateur semble également plus méfiant que la moyenne quant à la capacité des réseaux sociaux à assurer la protection de leurs données personnelles. Une petite majorité seulement (54 %) estime que passer commande via les réseaux sociaux ne constitue aucun risque pour leurs données personnelles.

42 % des 15-24ans ont déjà fait l'expérience du social commerce

Cette défiance n'empêche cependant pas l'usage. Ainsi, les jeunes apparaissent comme des moteurs dans l'achat et la vente sur les réseaux sociaux : 42 % d'entre eux déclarent l'avoir déjà pratiqué, contre 31 % pour l'ensemble de la population. La grande majorité (70 %) d'entre eux s'abonne par ailleurs aux influenceurs (contre 35 % de la population globale). La GenZ semble également plus ouverte à l'usage des cryptomonnaies dans lesquelles 43 % se disent prêts à investir, contre à peine plus d'un quart (27 %) du panel. 44 % des jeunes utilisateurs envisagent d'utiliser la cryptomonnaie pour réaliser leur paiement en ligne. Et 15 % des jeunes internautes possèdent des NFT, contre 9 % de l'ensemble des Français.

15 % des 15-24 ans possèdent des NFT, contre 9 % de l'ensemble de la population Française

L'attrait des jeunes pour le numérique ne s'arrête pas là : 57 % des 15-24 ans déclarent être prêts à évoluer dans le metaverse. Lorsque cette proportion ne s'élève qu'à 35 % dans le reste de la population sondée. La possibilité d'évoluer dans le metaverse est jugée adaptée pour 45 % aux loisirs mais peu adaptée pour les transactions bancaires selon 23 % des répondants.

L'usage du numérique à des fins utiles

69 % des personnes interrogées estiment aujourd'hui avoir confiance dans les dispositifs numériques qui permettent de faire de la prévention santé (applications sur smartphone, objets connectés). Les technologies numériques semblent également bien perçues lorsqu'elles soutiennent les actions en faveur de la protection de l'environnement ou de la consommation énergétique. Ainsi 68 % des répondants leur font notamment confiance pour suivre, maîtriser et réduire ce type de dépense et leur empreinte carbone. En revanche dès que la technologie ne se révèle pas essentielle, les Français s'en détournent. La géolocalisation à des fins commerciales par exemple n'intéresse que 39 % des sondés.

Seul un tiers des répondants (32 %) estime que le paiement via un accessoire connecté est sécurisé

Les nouveaux moyens de paiements sont, quant à eux, plutôt bien accueillis, même si la défiance augmente envers ceux qui sont jugés non essentiels : le paiement via smartphone n'enregistre ainsi que 41 % de taux de confiance, quand le paiement sans contact via les objets connectés (montre, bracelet...) n'est jugé sécurisant que pour 32 % des interrogés.

Comment consolider la confiance des Français pour le numérique ?

L'un des principaux leviers de confiance et de protection selon les Français reste l'identité numérique certifiée : 58 % des répondants déclarent utiliser l'identification FranceConnect par exemple. 56 % des personnes interrogées se déclarent rassurées et 61 % satisfaites et rassurées lorsqu'une nouvelle authentification leur a demandé lors du paiement.

Les Français sondés souhaitent en premier lieu avoir la certitude d'être remboursés en cas de piratage de leurs données bancaires (30 %) pour accorder davantage leur confiance. Ils veulent également avoir l'assurance que leurs données seront bien supprimées s'ils en font la demande (24 %).