The BEAUTYST : l'art de séduire les investisseurs
The Beautyst est une place de marché qui a séduit plus de 600 000 clients. Avec 1 million de C.A, la startup doit désormais attirer les investisseurs pour poursuivre son développement. Roxanne Gaillard, co-fondatrice du site, confie son approche pour sortir du lot et augmenter ses chances de succès.
Je m'abonneCrée en 2011, the Beautyst est un site dédié aux marques de luxe et aux produits de niches. En 2012, Roxanne Gaillard rejoint l'entreprise, pour le transformer en site communautaire. " Mon objectif est de faciliter l'achat beauté sur Internet en permettant aux beauty addicts se trouver tous les produits qu'elles souhaitent, accompagnés de conseils et de visuels pour la communauté " déclare Roxanne Gaillard. Quatre ans après, le site compte 400 000 visiteurs uniques / mois et plus de 600 000 clientes pour un chiffre d'affaires en 2015 de 1 million d'euros. Il est temps pour Roxanne Gaillard de passer à la vitesse supérieure. Faire une levée de fonds permet de doper la croissance d'une entreprise, " Il est important avant de se lancer dans un tel projet, de vérifier en amont le potentiel de la société via une preuve de concept. Cela se matérialise, en e-commerce, par des signes de traction forts: croissance du chiffre d'affaires, nombre de clients, traffic, ... Il est aussi crucial de maîtriser son modèle économique et de pouvoir en prouver le viabilité aux futurs investisseurs ", résume la co-fondatrice. The Beautyst est accompagné par des investisseurs exceptionnels, parmi lesquels Kima Ventures (le fonds de capital risque de Xavier Niel) et plusieurs business angels réputés, notamment Fabrice Berger-Duquene. " Un investisseur est un partenaire clé pour une start-up, aussi bien au niveau financier qu'au niveau opérationnel. Il est donc primordial de choisir des personnes de confiance, capables de donner des conseils sur les décisions clé de la société, et d'apporter de l'aide concrète dans le développement de l'entreprise. "
Ses conseils :
Un élément clé pour une levée de fonds : le timing. Il ne fait pas y aller trop tôt, auquel cas on risque de ne pas avoir assez d'éléments prouvant la traction du business ; et il ne faut pas y aller trop tard, car rechercher des fonds dans une situation d'urgence est trop risqué. Mesurer le bon moment est propre à chaque entreprise, et dépend du plan de développement choisi par l'entreprise.