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[Tribune] 5 nouveautés en matière de référencement sur Google en 2015

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[Tribune] 5 nouveautés en matière de référencement sur Google en 2015

80% des internautes ne consultent que la première page de résultats des moteurs de recherche ? Il est donc stratégique pour une marque d'apparaître dans les premiers résultats sur les expressions liées à son activité.

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Au pays de Google, on prononce souvent l'expression : "hindsight is 20-20", voulant dire qu'il est facile de "prévoir" le passé. Pour 2014, nous savons tous que dans la ménagerie des algorithmes et des filtres de Google, il y a eu toujours plus de pingouins, de pandas, voire même des pigeons (et oui) ou des colibris...

N'importe quel spécialiste du SEO pourrait nous dire que 2014 était l'année où Google a commencé à regarder, ou à crawler les pages comme un internaute, ne tenant compte que de ce qui est directement visible dans la page sans cliquer. Le moteur, on le sait, a également commencé à nous indiquer directement dans ces résultats si un site est optimisé pour les mobiles. Logique, c'est au courant de l'année dernière que le nombre de connexions depuis mobile a égalé le nombre de connexions desktop aux États-Unis.

Aujourd'hui, notre mission est bien plus périlleuse qu'un simple regard en arrière, car nous allons essayer de fournir quelques prédictions relatives aux évolutions des usages, des moteurs de recherche et donc du SEO en 2015.

1. 2015, plus que jamais synonyme de mobile

D'abord, sachez que 2015 sera l'année du mobile - tout comme l'ont été 2012, 2013 et 2014 -. Google revient avec sa nouvelle mise à jour de l'algorithme, Pigeon. Déjà présent sur les marchés anglophones, ce dernier est très friand de géolocalisation et ne tardera pas à arriver en France.

De plus en plus, Google sait où vous êtes et essaie de vous fournir des résultats en fonction de votre emplacement. On constate d'ailleurs déjà quelques difficultés chez les gros sites qui essaient d'être partout, mais qui ne dispose pas assez de signaux locaux. Entendez par signal local ; des adresses, des numéros de téléphone, des liens, ou encore des références bien de chez eux...

2. Misez sur le contenu !

Encore une prédiction qui ne date pas de cette année : "Content is king". On répète souvent cette phrase mais qui l'a dit pour la première fois et en quelle année ? C'était Bill Gates en 1996. Qui l'eût cru ?

Alors pourquoi cette année à venir sera (encore) celle du contenu ? C'est toujours grâce aux algorithmes et filtres de Google, avec Pigeon, mais également avec Colibri (Google Hummingbird). Drôles d'oiseaux, n'est-ce-pas !

Le développement du Web sémantique, constitué par des échanges d'informations et de données, aura plus que jamais besoin d'une matière première essentielle : du contenu de qualité. Plus question de faire produire des kilomètres de textes, il faut des contenus qui suscitent l'intérêt et apportent une véritable valeur ajoutée aux lecteurs.

Alors on ne le dira jamais assez, investissez (du budget et des ressources = time is money) dans la création de contenus de valeur sous différents formats : audio, vidéo, photo, graphique, livre blanc, infographie... Autant de contenus qu'il faudra adapter à sa cible, via un support spécifique afin d'être, le plus largement possible, partagés.

Sachez également que Google va de plus en plus, vouloir vous garder chez lui (on y est si bien, n'est-ce pas...). Il s'agit, entre autres, du phénomène "knowledge graph", c'est-à-dire que Google vous permet de trouver des résultats de recherche qui répondent directement à votre question, à partir d'une base de connaissances qu'il alimente, et qui ne fait aucun lien vers l'extérieur.

De ce fait, irons-nous voir le site de la marque recherchée, si Google nous a déjà donné l'information recherchée ?

3. On a trouvé la boîte noire

Nous ne sommes pas les seuls à croire que Google va continuer à développer son chiffre d'affaires en liens sponsorisés et sera de moins en moins enclins à nous fournir gratuitement des informations sur l'origine du trafic de nos sites. Autrement dit, si nous souhaitons comprendre les mots clés - ou plutôt les champs sémantiques - qui génèrent du trafic vers notre site, il va falloir payer.

En effet, il vaudrait mieux penser "champs sémantiques", car Google a bien progressé en termes de sa compréhension du langage naturel et des synonymes. Nous pensons donc que tout ce qui tourne autour du "exact match" va perdre de l'importance pour le SEO.

4. Le linking ne sera plus jamais comme avant

Vous l'aurez constaté, il est de plus en plus difficile d'obtenir des liens. Et depuis quelques temps, les moteurs détectent encore mieux les liens "spammy" ou pas assez naturels. Depuis peu, on parle de "implied links". Cela signifie que si l'on parle de votre site dans un contexte pertinent - même sans faire de lien -, Google peut prendre en compte ces références dans son appréciation de votre pertinence et autorité.

Cela rappelle encore une fois l'intérêt de produire du bon contenu. De même, tout ce qui contribue au rayonnement de votre marque va aider votre site à bien se positionner. Google aime les marques, a-t-on tendance à dire depuis quelques temps.

5. Le SEO sera encore plus technique

Les critères techniques du SEO vont devenir de plus en plus importants. Avec l'essor du mobile, on peut parier sur une augmentation de l'importance du critère "temps de chargement" pour Google. Nous avons déjà insisté sur le phénomène de l'Internet mobile et vous avez déjà constaté la qualité et la rapidité de connexions en mobilité. Pas étonnant, donc, que Google donne de plus en plus d'importance à ce critère.

Avec la complexité des sites, les différents contextes de navigation (dans les transports, sur le canapé - et parfois même devant un desktop) et de devices, d'interfaces, de taille d'écran et de qualité du réseau, il y a davantage de contraintes techniques à considérer et de paramètres à optimiser.

Diplômé de l'Université de Californie, Richard Amis a lancé sa société dans le domaine de l'interprétariat dans les années 1990 en France. Il a rejoint la société Activis en janvier 2008 où il a occupé successivement les fonctions de chargé de référencement, responsable du service SEO, puis directeur de l'innovation. Il est actuellement directeur de projet international.


 
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