Match veut s'imposer n°1 de la rencontre en ligne
Le n°1 de la rencontre en ligne aux États-Unis, déjà présent en France depuis 2004 via MSN, veut à présent s'implanter solidement au pays des quinze millions de célibataires.
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Un marché juteux si l'on s'en tient au seul succès de Meetic, leader local,
qui revendique 22 millions de membres (monde) et recrute, chaque jour, 15 000
nouveaux inscrits sur son seul site français. De quoi attiser les convoitises
de Match, le pionnier américain (15 millions de membres, monde) qui, de l'aveu
de son président, Jim Safka, n'a pas pour habitude de s'implanter sur un marché
pour y jouer les figurants… Velléité légitimée par les positions acquises au
Royaume-Uni où, en un an, Match a réussi à s'imposer n° 1 de la rencontre. Mais
ce résultat ne préfigure pas la même performance en France où l'ancrage solide
de Meetic au marché des célibataires constitue presque un repoussoir à l'entrée
de la concurrence. C'est pourtant sur un projet de leadership que Match a
indexé ses moyens financiers pour attaquer l'Hexagone. Aujourd'hui, il y
détient 3,5 millions de membres. D'ici un an, ce socle devrait être multiplié
par trois, soit 7 millions de membres à recruter d'ici fin 2007. Objectif qui
suppose 19 000 inscriptions quotidiennes (vs 3 000 actuellement), sur un site
dont la marque reste à installer. Le montant du budget pour l'implantation est
confidentiel, idem pour celui alloué à la campagne de notoriété que Match vient
de déployer en télé, mais Jim Safka concède qu'il se calcule en millions de
dollars. Bref, le match s'annonce serré. Mais la victoire n'est pas impossible,
si l'on s'en tient aux performances du concurrent Meetic. A un détail près :
lors du lancement de la campagne de Match, le site de Marc Simoncini se
félicitait d'avoir battu son record d'inscriptions…