Picnic se lance dans la reverse logistique

Après l'avoir déployée aux Pays-Bas et en Allemagne, Picnic accélère sur la reverse logistique en France. Les clients du supermarché mobile ont désormais la possibilité d'acheter des recharges de gaz pour Sodastream depuis l'application du retailer et pourront également confier leurs recharges vides aux "Runners" (livreurs) lors de leurs tournées.

Le système est simple : une fois la livraison effectuée, le client remet le cylindre vide au livreur Picnic et se voit directement rembourser la consigne, d'un montant de 10 euros. Il n'est plus nécessaire de remplir la fiche de renvoi ni de se rendre au point de collecte. "L'idée est que nos voiturettes électriques rentrent à l'entrepôt aussi pleines qu'elles sont parties, mais cette fois avec des retours et pas des courses alimentaires", détaille Grégoire Borgoltz, directeur des opérations de Picnic France.

À l'issue d'une phase de test concluante à Dunkerque, le service a été mis à disposition de tous les clients de Picnic depuis le 15 juillet. Grégoire Borgoltz explique : "Lors de cette phase de test, nos clients ont été surpris de la facilité avec laquelle le retour des recharges se faisait : ils n'ont plus besoin de se déplacer et de se rendre dans un supermarché très fréquenté pour y acheter ou rendre leur consigne. La majorité de nos clients choisissent Picnic pour ses prix bas et sa praticité. Avec ce lancement, nous allons encore plus loin pour simplifier leur quotidien."

Une première étape pour Picnic

Cette initiative marque le début de la stratégie de l'extension des services logistiques complémentaires proposés en France par l'enseigne néerlandaise. Il s'agit du premier partenariat du genre pour Picnic en France. Au-delà de l'objectif de faciliter la vie de ses clients, il s'inscrit dans le cadre de la feuille de route RSE de l'enseigne, qui veut construire un modèle de courses en ligne plus responsable. Ainsi, ce nouveau service de livraison inversée du dernier kilomètre n'est qu'une première étape pour Picnic en France. L'enseigne pourrait notamment continuer sur le modèle de sa branche néerlandaise, où elle a un partenariat avec DHL pour récupérer les colis.