Un emplacement stratégique
"Nous rêvions de ce magasin sur les Champs-Élysées depuis des années, s'enthousiasme Anne-Laure Bois, chef projet retail d'Etam. C'est une avenue emblématique de la France, un emplacement stratégique pour cibler les touristes." L'international constitue l'axe prioritaire du groupe dans son développement, avec une présence dans plus de 60 pays et plus de 1 400 points de vente au global. Les deux enseignes de lingerie Etam et Undiz sont ainsi réunies pour la première fois dans une boutique commune, au numéro 118 de la célèbre avenue parisienne. "Nous avons déployé une énergie folle pour réussir à tout boucler dans une période très courte, nous avons mis moins d'un mois pour ouvrir le popstore ", explique Anne-Laure Bois. Sur les 500 mètres carrés du point de vente "inédit, pop, joyeux et connecté ", 350 mètres carrés sont consacrés à la marque centenaire Etam, destinée à une clientèle active de 25-40 ans, et 150 pour sa "petite soeur" Undiz, lancée il y a dix ans pour les jeunes femmes urbaines de 16-25 ans.
En termes d'organisation, chaque marque a sa propre responsable de magasin et ses vendeuses spécifiques, mais une directrice du point de vente chapeaute l'ensemble. Les clientes retrouvent la totalité des collections des deux griffes, soit près de 60 000 pièces. "Nous voyons ce flagship comme un laboratoire où nous testons de nouveaux services, précise la chef projet retail d'Etam. Nous cherchons à créer de l'émotion auprès de nos clientes pour un meilleur engagement. " Le magasin propose ainsi, lors des événements commerciaux comme Noël, la Fête des Mères, etc., des animations comme la customisation des sous-vêtements ou la possibilité de gagner son shopping, avec l'opération "Queen of pop" , déployée sur les Champs-Élysées et dupliquée ailleurs : toutes les heures, un instant "win" désigne une cliente qui gagne alors son panier d'achats. Dans ce magasin connecté et omnicanal, l'expérience client est au coeur du dispositif.