Oney lance une plateforme collaborative d'échanges d'idées
Laure Bournac, responsable du département innovations client d'Oney Banque Accord, revient sur la création de la plateforme de partage d'idées ouverte à tous " innovez avec nous ".
Je m'abonnePouvez-vous nous expliquer l'objet de votre démarche ?
L'an passé, nous avons décidé d'initier une démarche collaborative, en invitant les internautes à donner leur avis, sur internet, sur quatre prototypes, liées au paiement et à la mobilité. Nous avons accueilli 25 000 visiteurs, dont 10 000 testeurs. Fort de ce succès, nous avons alors de passer à l'étape supérieure en créant une plate-forme d'open innovation.
Pouvez vous nous décrire l'outil ?
Il prend l'apparence d'un blog. Concrètement, nous présentons l'innovation avec une vidéo et nous invitons les visiteurs à échanger avec un porteur du projet. Le but : tester la proposition de valeur. Nous sommes persuadé que le fait de penser hors cadre et de brainstormer avec les consommateurs va nous faire avancer plus vite sur nos projets. C'est dans ce sens aussi que nous créé, en juin dernier, une direction de l'expérience client, placée directement sous la tutelle de direction générale. Elle regroupe quatre départements : l'innovation client, le parcours client, le marketing stratégique et la marque.
Pouvez-vous nous présenter quelques innovations actuellement testées ?
Baobab par exemple. Il s'agit d'un coffre fort électronique. Pour faire simple, nous avons constaté que lors de la mise en place d'un crédit par exemple, il fallait récupérer à chaque fois des pièces administratives. Ce qui est fastidieux et pèse sur l'expérience shopping. Baobab offre la possibilité de stocker tous ces documents personnels pour le compte du client. De cette manière, quand il a besoin de sa carte d'identité par exemple, il lui suffit de la récupérer par un simple QR code par exemple. Elle est à " disposition " dans cet espace.
Une autre, Card Control, nous paraît aussi très intéressante. Cette application permet aux porteurs de carte bancaire de paramétrer des alertes ou fonctionnalités liées à des transactions. Par exemple : le consommateur ne veut plus réaliser de transactions électroniques. Dans ce cas, il lui suffirait de " décocher " une option et sa CB ne fonctionnerait plus alors sur les sites internet. C'est aussi très protecteur et rassurant pour le consommateur : personne ne pourrait faire des achats à sa place.
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