[Cas Pratique] Comment chouchouter ses e-clientes en magasin ?
La marque pour enfants Tape à l'oeil, qui est engagée dans une stratégie cross canal ambitieuse, vient de s'allier à Hybris pour atteindre ses objectifs.
Je m'abonneTape à l'oeil, l'enseigne de vêtements pour enfants de 0 à 14 ans, dispose de 300 magasins dans le monde (dont 220 en France). Elle a lancé son site marchand en 2007 et aujourd'hui, le digital représente 7% du chiffre d'affaires global. " Nous avons été un des premiers à faire du multicanal. Le Web, chez Tape à l'oeil dispose de sa propre BU. Fin 2013, nous avons décidé de migrer notre système vers la plateforme Hybris afin de mieux adresser tous les devices dans une approche responsive. Notre objectif, avec Hybris, est d'accroître les ventes en ligne pour atteindre 15 à 20 % du CA global ", explique Damien de Blignières, digital business manager de Tape à l'oeil.
" La dépense annuelle est trois fois plus importante quand le parcours est multidevice"
Damien de Blignières, digital business manager de Tape à l'oeil
Présente sur mobile (50% du trafic), tablette, site web et via une application iOS, l'enseigne développe avec succès sa stratégie multidevice. " Plus de 50 % de nos clients sont cross canal. Et nous constatons que la dépense annuelle est trois fois plus importante quand le parcours est multidevice ", précise Damien de Blignières. La marque cherche également à améliorer le taux de conversion sur son site internet, mais aussi à développer le Web to store. Tape à l'oeil propose la livraison en magasin en trois à cinq jours à partir de dix euros d'achat. Elle offre aussi la possibilité, via son système "iclick", de sélectionner un produit en boutique et de le faire livrer sur place (s'il est en rupture de taille, par exemple) ou à domicile.
Enfin, la marque va déployer, en 2015, un nouveau concept de magasin (environ 50) avec une formation pour les vendeuses. " Le premier écran est dans la poche de la consommatrice et nous allons la pousser à l'utiliser en magasin avec des écrans tactiles en caisse, des tablettes, des bornes interactives... ", précise Damien de Blignières. Même si le magasin reste le premier canal de vente, le porte-parole note que le comportement lèche-vitrine s'est déporté sur le Web. " La cliente arrive en magasin très préparée avec sa wish-list. Nos vendeuses doivent répondre à ses attentes ", explique le digital manager. Une démarche qui s'adapte aux clientes.
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