Comment Seb protège ses marques en ligne
Cybersquattage, canaux de distribution non autorisés, vente de contrefaçons... face à ces menaces et pour protéger ses marques à travers le monde, le groupe Seb a fait appel à MarkMonitor, éditeur de logiciels de surveillance du Web. Les résultats sont à la hauteur de ses attentes.
Je m'abonneLes contrefaçons vendues en ligne ou l'utilisation abusive d'un nom de marque ou de domaine peuvent avoir un impact direct sur l'image autant que le chiffre d'affaires des marques. Dans un cas comme celui de Seb, des produits d'électroménager contrefaits font encourir un réel danger à leurs utilisateurs, ce qui induit des risques de responsabilité juridique pour le groupe. Et avec une gamme de produits très étendue, Seb vend jusqu'à 7 articles chaque seconde à travers le monde, soit une multiplication importante des risques que certains soient des copies.
En recourant aux services de MarkMonitor, Seb a voulu "s'attaquer à ces problématiques de manière proactive et savoir exactement ce qui se passait en ligne avec nos marques les plus populaires" explique Isabelle Doyon, juriste propriété intellectuelle du groupe. En pratique, le logiciel balaye quotidiennement les sites Web et places de marché qui revendent des articles Seb dans le monde entier. En les comparant à une liste blanche de revendeurs autorisés, les analystes sont capables de repérer rapidement et efficacement les fraudes.
Dans le cas où un site s'avère être un détournement, MarkMonitor expédie au nom de Seb une lettre de mise en demeure de le fermer à l'attention de son propriétaire. Sur les marketplace notamment en Asie, l'éditeur demande à faire retirer les produits de la vente. " En retirant l'objet de la vitrine, les consommateurs ne s'arrêtent plus devant ", note Stéphane Berlot, responsable des ventes chez MarkMonitor.
Finalement, ce sont plus de 5 000 avis d'infractions qui ont été envoyés à des marketplaces et 78 propriétaires de sites qui ont été poursuivis. Les actions menées par MarkMonitor enregistrent un taux de succès de 95% pour l'élimination des produits sur les marketplaces et de 73% pour les fermetures des sites Web. "Les solutions fournies ont même fait l'objet d'une démonstration en interne afin de sensibiliser nos employés aux dangers d'Internet pour nos marques", conclut Isabelle Doyon. Une étude de MarkMonitor datant de décembre 2016 révèle en effet que 23 %, soit presque un quart des consommateurs interrogés, ont involontairement acheté un produit contrefait sur Internet.