Votez pour la Personnalité e-commerce de l'année 2018
La rédaction d'E-commerce Magazine présente sa sélection de personnalités qui ont oeuvré au rayonnement de l'e-commerce au cours de l'année. Votez pour votre favori!
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Sébastien Badault, directeur général France d'Alibaba Group
Depuis bientôt trois ans, Sébastien Badault est à la tête d'Alibaba France. Après avoir passé cinq ans, au début de sa carrière, chez Amazon puis chez Google, entre 2004 et 2014, c'est donc auprès du géant chinois de l'e-commerce qu'il met à profit cette expérience accumulée auprès de deux géants du Web. "Le fait d'avoir participé au développement international de ces deux fleurons d'Internet est sans doute ce qui a intéressé Alibaba dans mon profil", observe Sébastien Badault. Une double expérience Web et e-commerce qui répond aujourd'hui parfaitement au positionnement d'Alibaba. "Tous les investissements que nous réalisons depuis 2015, toutes les participations que nous prenons sont liés au concept de new retail", explique le dirigeant.
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Maud Bailly, chief digital officer d'AccorHotels
"La simplicité, c'est la sophistication extrême." Cette maxime de Léonard de Vinci, Maud Bailly l'a faite sienne en élaborant son projet e-commerce pour le groupe AccorHotels. Simplification des grilles tarifaires pour une meilleure lisibilité de l'offre, fluidification de l'expérience utilisateur sur le site, clarification du discours de la marque AccorHotels quel que soit le périphérique utilisé, telles sont les priorités du projet Impact, résolument orienté relation client. "Mais fluidifier ne sert à rien si l'on perd du temps pour afficher les pages web, observe Maud Bailly. Nous travaillons en permanence à améliorer performances de nos sites en nous appuyant sur une forte culture UX design."
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Rania Belkahia, cofondatrice et CEO d'Afrimarket
L'aventure Afrimarket débute il y a déjà cinq ans. Sa cofondatrice, Rania Belkahia, n'a alors que 23 ans, achève tout juste ses études et est déjà rongée par l'envie d'entreprendre. "J'ai rencontré Jérémy Stoss, avec qui j'ai cofondé Afrimarket, lors de mon stage de fin d'études", explique l'entrepreneuse. Au sein du cabinet Polyconseil, elle travaille alors pour finaliser l'obtention de son diplôme d'ingénieur Télécom et réseau, sur un projet de déploiement de la fibre optique en côte d'Ivoire. Diplôme en poche, elle décide d'aller plus loin et entreprend un master Entrepreneuriat à HEC. "J'ai compris, depuis que je me suis lancée dans la création d'Afrimarket, que le métier d'entrepreneur ne s'apprend pas qu'à l'école", s'amuse la chef d'entreprise.
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Anne Browaeys, directrice générale marketing, digital & technologies de Club Med
Arrivée au Club Med en 2015, Anne Browaeys a pour mission d'accompagner la mutation digitale du Club. Découlant directement de la montée en gamme de l'entreprise depuis 2004, puis du développement à l'international amorcé depuis 2008, la transformation digitale constitue le troisième pilier de la stratégie établie par Henri Giscard d'Estaing. "Nous devons suivre l'évolution des usages de nos clients, confie Anne Browaeys, et ces usages nous portent vers le digital. Pour agir de manière plus cohérente, nous avons repensé notre organisation et fusionné le marketing, le digital et la DSI. Nous avons composé une équipe hybride afin qu'elle soit le plus agile possible."
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Le duo Philippe de Chanville et Christian Raisson, cofondateurs de ManoMano.fr
ManoMano s'est érigé en quelques années comme un acteur incontournable du bricolage sur Internet. Après cinq années d'existence, l'entreprise revendique près de 250 millions d'euros de volume d'affaires en 2017. Derrière ce succès incontestable, une rencontre humaine. Les deux fondateurs de ManoMano sont avant tout des amis qui partageaient le goût du bricolage. "Nous avions été confrontés à la même problématique dans nos achats de fournitures pour nos projets, explique Christian Raisson, qui restaure depuis des années une maison dans les Charentes. Nous ne nous expliquions pas pourquoi il existait un tel hiatus entre nos vies et expériences digitales au quotidien et nos vies de bricoleurs." Considérant que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, les deux hommes décident alors de créer Manomano.
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Cécile Lagé, chief customer & marketing officer de la Française des Jeux
Lorsque Cécile Lagé rejoint la Française des Jeux en tant que directeur du marketing, rien ne la prédestine à prendre la responsabilité, quatre ans plus tard, de la transformation digitale de l'entreprise. Consciente de l'enjeu et de l'ampleur de la tâche, elle ne s'affole pourtant pas et annonce d'emblée la couleur: il faudra du temps pour que les effets de la transformation se fasse sentir. Aujourd'hui, les résultats sont probants. En 2017, le chiffre d'affaires business s'établit à 515 millions d'euros, en hausse de 25%. Mais surtout, et c'est là la principale fierté de Cécile Lagé, le nombre de joueurs numérique augmente de 27%, tandis que le nombre de jeux sur les canaux numériques croît de 38% et que le canal mobile représente à lui seul 42% des ventes numériques. "Nous avions pour objectif d'augmenter notre chiffre d'affaires, mais nous devions le faire de façon responsable, car il n'est question de pousser nos clients vers une intensification des pratiques de jeu."
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François-Xavier Lehré, directeur digital d'Animalis
Arrivé depuis quatre ans chez Animalis après avoir occupé des responsabilités au sein du groupe Accor aux États-Unis puis chez Vitakraft, François-Xavier Lehré contribue à la mise en place de la stratégie e-commerce de l'enseigne. "Le virage de l'e-commerce n'avait été amorcé que très tardivement, analyse François-Xavier Lehré, et il y avait déjà sur le marché des pure players qui venaient concurrencer frontalement Animalis." Considérant que le retard serait difficile à combler, le directeur du digital cherche à identifier les meilleurs leviers pour faire la différence. "Notre principal atout était notre réseau de points de vente physiques, indique le responsable. C'est ainsi que nous avons tout misé sur la notion d'omnicanalité, qui nous permettait de faire la différence tant sur le plan de l'offre que des services." Ce positionnement diffère des concurrents pure player, mais surtout, il permet de faire entrer les magasins dans l'avenir. "Après 24 mois de travail, d'analyses et d'observation, il s'est avéré que le site Animalis.com n'était pas correctement positionné. Nous avons alors adapté notre stratégie web en reprenant la marque Animo-shop et en la transformant en pure player sur des gammes à petit prix."
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Delphine Mousseau, vice-présidente marchés de Zalando
Ses premières incursions dans le secteur du e-commerce, Delphine Mousseau les a faites alors qu'elle débutait sa carrière en tant que chef de projet pour Boston Consulting Group. "J'avais alors travaillé sur un projet e-commerce pour un grand acteur de retail... Au terme du projet, celui-ci a avorté." Déterminée à avoir plus d'impact, elle se lance dans l'e-commerce en rejoignant l'équipe fondatrice de Plantes et Jardins.com en 1999. "À l'époque, tous les développements étaient faits à la main et coûtaient très cher... L'aventure Plantes et jardins.com a confirmé l'importance d'être à l'écoute constante des besoins du client pour investir dans des initiatives stratégiques gagnantes. Encore aujourd'hui, cela conditionne mon action au quotidien."
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Boris Saragaglia, fondateur de Spartoo.com
Lorsqu'il fonde Spartoo en compagnie de ses deux associés, Boris Saragaglia n'a que 23 ans. Encore étudiants, les trois amis se lancent dans cette grande aventure entrepreneuriale qui, quelques années plus tard, doit représenter 250 millions d'euros de chiffre d'affaires, 1100 collaborateurs, près de 5000 marques distribuées et 350000 références. "Depuis le premier jour, explique Boris Saragaglia, nous avons une obsession: répondre aux attentes de nos clients en investissant dans l'offre et le service." Mais ce n'est sans doute pas là le secret de cette fulgurante réussite. "Ce qui nous caractérise, c'est que nous sommes des bosseurs, et nous avons la conviction que seuls le travail et la régularité dans l'effort sont payants." Alors avec Spartoo, Boris Saragaglia a-t-il réussi? À cette question, il a une réponse, simple et honnête: "Il faut savoir faire preuve d'humilité car tous les business sont durs, exigeants. J'ai une âme d'entrepreneur, j'accepte la prise de risque et les erreurs qui parfois en découlent mais au bout du compte, la seule véritable réussite, c'est de durer!"
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Cédric Taravella, directeur général d'Etam
"Rien ne sera jamais plus puissant que le Web", c'est la conviction assumée de Cédric Taravella, qui rappelle un chiffre: "3 millions de femmes passent au moins 5 minutes par mois à regarder nos produits. Quel autre média offre un tel potentiel?" Le récemment nommé directeur général d'Etam, auparavant directeur du digital pour la marque, voit dans ses nouvelles responsabilités un signal fort: celui de la prise de conscience de l'enjeu digital pour la marque. "Nous sommes à la croisée des chemins, observe Cédric Taravella, et nous assistons à un vrai renversement des tendances. L'avenir n'est plus au Web seul ou au retail seul, nous sommes entrés de plain-pied dans l'ère de l'omnicanalité, nous nous devons d'être digital natives pour être au rendez-vous."
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