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VivaTech 2018: le plan d'action du gouvernement en faveur des start-up

Publié par Mallory Lalanne le | Mis à jour le
VivaTech 2018: le plan d'action du gouvernement en faveur des start-up
© Compte Twitter Mounir Mahjoubi

Présent sur le salon Viva Technology, Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat chargé du Numérique, a présenté une série d'actions en faveur des start-up. Au menu: simplification, financement de l'hyper croissance, recrutement des talents et accompagnement à l'international.

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Après avoir mené plus de 200 entretiens auprès de start-up et recueilli près de 1 300 réponses lors d'une consultation en ligne, Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé du Numérique, a présenté jeudi 24 mai 2018 sur le salon Viva Technology les résultats du tour des start-up mené ces six derniers mois. Une centaine de constats et d'actions associées ont émergé.

"La France doit faire émerger des start-up chez elle et faire en sorte que ses champions partent à l'international", a confié le secrétaire d'Etat.

Pour mener à bien ce programme ambitieux, Mounir Mahjoubi a annoncé une série de nouvelles mesures en faveur des start-up qui seront inscrites dans la loi sur la mobilité et la loi Pacte, présentée le 20 juin prochain en Conseil des ministres.

Première mesure: le renforcement du dispositif France expérimentation, qui permet à toute start-up de demander un droit à déroger à un règlement ou à une loi pour déployer un nouveau business model.

Deuxième mesure pour simplifier la vie des jeunes pousses: la nomination d'un correspondant start-up au sein de chaque ministère (santé, éducation nationale, agriculture...), formant ainsi un réseau de 15 correspondants. Leur rôle? Aiguiller les entrepreneurs vers les bons interlocuteurs afin qu'ils puissent obtenir des réponses à certaines questions d'ordre administratif (norme, autorisation...).

Amplifier les levées de fonds

Autres mesures qui concernent le financement: le gouvernement mène une expérimentation avec Bpifrance d'une offre de "venture loans" afin d'accompagner les grandes levées de fonds de 20 à 100 millions d'euros. Le plan d'action prévoit par ailleurs de relever à 8 millions d'euros le montant autorisé par projet pour le financement participatif, contre 2,5 millions d'euros actuellement.

Pour mettre plus facilement le pied à l'étrier des jeunes pousses, le secrétaire d'Etat souhaite également relever le seuil de dérogation aux règles de mise en concurrence et de publicité sur les marchés publics (de 25 000 à 100 000 euros) afin que les start-up puissent bénéficier d'une procédure simplifiée et contractualisent plus facilement avec l'Etat.

Favoriser l'émergence de talents

Le secrétaire d'état chargé du Numérique a également annoncé un assouplissement de l'obtention du French Tech Visa pour "faciliter le recrutement des talents étrangers sur les fonctions les plus stratégiques du numérique".

Dernier objectif de ce plan d'action: mieux accompagner les start-up à l'international. Un nouvel indice, le "Next 40", sera lancé à l'automne 2018 pour valoriser à l'étranger ces jeunes entreprises à très fort potentiel de développement.

 
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