Showroomprive.com : 250 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012

La stratégie très Roiste de Showroomprive.com continue de porter ses fruits. En 2012, le spécialiste de la vente privée a encore vu son chiffre d'affaires progresser, pour atteindre 250 millions d'euros. Soit une croissance de 60% par rapport à 2011. Une belle performance au regard du marché global du e-commerce dont la hausse est de 19%. Mais aussi de son principal concurrent, Vente-privee.com dont l'activité a crû de 22%.

"Nous sommes rentables depuis longtemps déjà, et cette année notre taux de rentabilité s'établit entre 3% et 5%, souligne Thierry Petit, co-fondateur et pdg de Showroomprive.com. Notre ambition est d'atteindre 350 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013, et 500 millions d'ici 2015".

Thierry Petit, Co-fondateur, Showroomprive.com

Pour cela, Thierry Petit reste fidèle à sa stratégie de départ. Tout d'abord il s'agit de capitaliser sur son coeur de clientèle, les femmes, à l'origine de 70% du chiffre d'affaires du secteur "mode". Puis de continuer à élargir son offre, en nouant de nouveaux partenariats avec de belles marques. Comme cela a été le cas en 2012 avec Nike, Comptoir des Cotonniers, ou encore Desigual (le site travaille désormais avec 1 500 marques).

Et cela n'est pas tout, Showroomprive va intensifier sa présence à l'international avec l'ouverture de son portail en Pologne, d'ici deux à trois mois. L'expansion en Europe est un axe capital puisqu'il génère déjà 20% du chiffre d'affaires du site, grâce à une déclinaison du site dans six pays : Espagne, Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas, Portugal, Belgique.

"Aussi, nous souhaitons maintenir notre qualité de service, notamment concernant la livraison en 24 heures, qui nous permet d'augmenter sensiblement le chiffre d'affaires moyen par vente", explique Thierry Petit. Celui-ci peut d'ailleurs être estimé à 100 000 euros, puisque le site a organisé pas moins de 2 500 ventes sur l'ensemble de l'année 2012.

Enfin, l'autre grande réussite de Showroomprive, c'est le m-commerce. "Il représente 20% de notre chiffre d'affaires. 60% provient des applications, et 40% depuis les sites mobiles". Néanmoins, une partie des ventes réalisées sur le web sont cannibalisées par le mobile, mais pas intégralement.

"Il y a aussi une grande part de création d'activité, assure Thierry Petit, le mobile nous permet même de toucher de nouveaux membres qui achètent quasi exclusivement par ce biais". Et si la majorité des ventes réalisées concerne les produits de l'univers "mode", Thierry Petit relève une particularité, "assez inattendue" : le succès tout particulier des produits dits de "petit high-tech" comme la téléphonie.