Le livreur à domicile Flink France échappe à la liquidation

Flink France, livreur à domicile, a échappé à la liquidation judiciaire et a été repris par Guillaume Luscan, actuel directeur général, la maison mère allemande Flink SE, et la start-up algérienne Yassir, entreprise de transport privé.

Alors que l'entreprise a été placée en redressement judiciare en juin dernier, l'offre de reprise, estimée à 5 millions d'euros, a été acceptée mardi par le tribunal de commerce de Paris. L'enseigne maintient 56% de ses effectifs, soit 270 salariés.

Mais cette reprise signifie aussi que l'activité de Flink va être réduite, puisque 200 postes vont être supprimés. Sur les 19 sites présents dans l'Hexagone, 14 seront conservés dans les villes de Paris, Lyon, Lille, Marseille, Montpellier, Nice, Bordeaux, Toulouse et Nantes.

"Parvenir à la rentabilité"

La start-up Yassir est "spécialisée dans les services à la demande et de paiement, l'une des plus valorisées de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique", explique Guillaume Luscan. "Nous avons un plan de reprise et de restructuration qui nous permet de parvenir à la rentabilité, mettant l'accent sur l'amélioration de l'expérience client au travers de l'élargissement de l'offre et l'ajout de nouvelles fonctionnalités de l'application", a-t-il déclaré à l'AFP.

Pour atteindre son seuil de rentabilité, Flink France aura besoin de se refinancer à hauteur d'environ 5,4 millions d'euros. Pour ce faire, les repreneurs souhaitent recentrer l'activité sur les sites les plus opérationnels, et massifier les volumes.