12 % des Français détiennent des cryptoactifs
KPMG et l'association pour le développement des actifs numériques (ADAN) dévoilent leur étude sur le Web 3 et les cryptoactifs. Selon celle-ci, 12 % des Français détiennent des cryptoactifs, soit une hausse de 28 % en comparaison à 2023.
Je m'abonneL'association pour le développement des actifs numériques (ADAN) et KPMG publient leur étude sur le Web 3 et les cryptoactifs en Europe et en France. Chiffre étonnant, les Français sont 12 % à détenir des cryptoactifs, alors qu'ils étaient 9,4 % l'année dernière, représentant une hausse de 28 %.
Un public jeune majoritairement masculin
L'adoption des cryptos touche principalement un public jeune (18-35 ans) et majoritairement masculin. Cette surreprésentation continue de se renforcer parmi les Français ayant déjà détenu des cryptoactifs, puisque 57 % d'entre eux ayant désormais moins de 35 ans, contre 50 % au début de 2023. Alors que la majorité des détenteurs de cryptoactifs possède déjà des produits financiers classiques, cette nouvelle classe d'actifs représente une opportunité de diversification.
La population a un intérêt pour les usages du Web 3 dans les domaines du paiement, de l'identité numérique souveraine ou les jeux vidéo. De fait, pour le paiement, 26 % des personnes sondées et 82 % des détenteurs de cryptoactifs se disent favorables au développement des paiements en cryptoactifs en 2024. Enfin, l'environnement apparaît comme une préoccupation forte pour les 15 % de Français ayant déjà détenu des cryptoactifs, avec 63 % déclarant que cela impacte leur choix d'intermédiaire ou d'investissement dans certains actifs.
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Les cryptos sont définis comme le sixième actif préféré des Français, avant le fonds d'investissement. Mais pour les investisseurs initiés, cette dynamique change puisque les cryptos se hissent aisément à la deuxième place et le montant des actions détenues double.
Redémarrer l'embauche en 2024
Les entreprises françaises et européennes sont confiantes quant au futur du Web 3 et de la crypto. Celles-ci ont pour ambition de réembaucher en 2024, après un léger recul l'année dernière. Les entreprises gardent espoir, et 85,7 % des répondants préviennent un redémarrage de l'embauche cette année. La majorité des sociétés du Web 3 est principalement composée de jeunes TPE en croissance soutenue (69 %) dont les services sont très diversifiés, avec la conversation, la tokenisation, ou les NFT. L'accès aux services de l'offre bancaire et assurantielle pour les entreprises du Web 3 s'est davantage déployé au cours de ces deux dernières années, mais ce dernier est toujours cité comme une problématique majeure.
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