Le coût de la cybercriminalité a augmenté de près de 40% aux US
Selon la dernière étude HP, la fréquence des attaques informatiques a continué de progresser pour la troisième année consécutive.
Je m'abonne Selon la troisième édition de cette étude annuelle portant sur les entreprises aux États-Unis, l’occurrence d’attaques informatiques a plus que doublé en trois ans. Leur impact financier a, quant à lui, augmenté de près de 40%.
Réalisée par le Ponemon Institute pour HP, l’édition 2012 de l’étude Cost of Cyber Crime montre que la cybercriminalité a coûté 8,9 M$ à un échantillon représentatif des organisations aux États-Unis. Soit une augmentation de 6% par rapport au coût moyen rapporté en 2011, et de 38% par rapport à 2010. L’édition 2012 de l’étude révèle également une augmentation de 42% du nombre d’attaques informatiques: les organisations sont en moyenne confrontées à 102 attaques réussies par semaine, contre 72 en 2011, et 50 en 2010.
La lutte s'intensifie
“Les organisations consacrent de plus en plus de temps, d’argent et d’énergie à la lutte contre les attaques informatiques. Elles ne pourront pas suivre durablement cette tendance,” explique Jean-Charles Barbou, directeur de la division Sécurité chez HP France. “Il est clairement démontré que le déploiement de solutions avancées de Security Intelligence aide à réduire substantiellement le coût, la fréquence, et l’impact de ces attaques.”
Les activités cybercriminelles les plus coûteuses restent celles liées aux logiciels malveillants, aux dénis de service, aux vols ou détournements de terminaux, et à la malveillance interne. Ensemble, ces quatre types d’activités cybercriminelles représentent plus de 78% du coût annuel de la cybercriminalité supporté par les organisations. L’étude dévoile en outre que le vol d’informations et l’interruption de l’activité continuent de représenter les coûts externes les plus élevés. Par an, le vol d’information représente 44% des coûts externes. L’interruption de l’activité ou la perte de productivité représente 30% des coûts externes, en progression de 1% sur un an.