[Bilan] L'e-commerce en hausse de près de 14% au premier trimestre 2015
La Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) a présenté les chiffres de l'e-commerce pour le premier trimestre de l'année 2015. Les ventes en ligne ont atteint 15,2 milliards d'euros.
Je m'abonneLe premier trimestre de l'année 2015, marque de nouveau une période de croissance pour l'e-commerce français. Selon le bilan réalisé par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), les ventes en ligne ont progressé de 13,7%, générant ainsi 15,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires. "Si cette tendance se maintient tout au long de l'année, l'e-commerce pourrait générer jusqu'à 64 milliards d'euros en 2015", commente Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, qui se montre néanmoins prudent sur cette estimation.
D'une manière générale, cette situation s'inscrit dans un contexte économique de très légère embellie de la consommation des ménages, -0,9% au premier trimestre 2015 contre -1,1% un an plus tôt à la même époque, selon les derniers chiffres publiés par l'Insee. Au cours des douze derniers mois, 14 500 sites de e-commerce ont vu le jour, portant ainsi à 164 200 le nombre d'e-marchands actifs en France.
Un panier moyen historiquement bas
Du côté du panier moyen, la tendance à la baisse perdure, puisque celui-ci est désormais estimé à 79 euros, soit -3 euros sur un an, et aussi le montant le plus bas jamais enregistré par la Fevad. Pour autant, cette chute est compensée par une fréquence d'achat en hausse, puisqu'un cyberacheteur a réalisé en moyenne 6,8 achats au cours de ce premier trimestre 2015.
M-Commerce et places de marché continuent leur progression
L'un des phénomènes majeur du e-commerce est incontestablement la montée en puissance du commerce mobile et des places de marché. Le premier a progressé de 44% et représenterait désormais environ 2 milliards d'euros. Les place de marché pour leur part, ont vu leurs ventes en ligne croitre de 66% au premier trimestre (indice iPM, calculé sur la base des places de marché de l'iCE40, soit les 40 plus gros sites marchands français), pour représenter désormais 25% du volume d'affaires total des sites participant à l'iPM (contre 17% un an plus tôt).