10 idées reçues sur le e-commerce
Selon une étude menée à l'échelle mondiale par le cabinet PwC, le e-commerce serait l'objet de nombreuses idées reçues. Le point sur les dix plus marquantes.
Je m'abonneLe cabinet d'audit et de conseil PwC a publié sa seconde étude mondiale portant sur une analyse des cyber-acheteurs. Une étude qui pourrait tordre le cou à quelques idées reçues sur les comportements d'achat des cyber-consommateurs, et la manière dont il faut appréhender le e-commerce. Des a priori qui concernent les réseaux sociaux, les points de vente physiques, les tablettes et les smartphones, le profil des consommateurs, les marchés dits émergents, les enseignes nationales, les pure players, les distributeurs, et les prix bas.
Idée reçue N°1 : Les réseaux sociaux sont un canal de distribution majeur
Si à travers le monde, 75% des cyber-acheteurs utilisent les réseaux sociaux et 60% d'entre eux les utilisent pour interagir avec les marques, ils ne seraient en revanche que 24% à acheter en ligne via les réseaux sociaux.
Idée reçue N°2 : Le magasin tel que nous le connaissons, est mort
Pour de nombreux produits (alimentaires, prêt-à-porter, ameublement, santé & beauté, électroménager), les web-acheteurs préfèrent encore et toujours les acquérir via les points de vente physique, plutôt que par le on-line.
En France le constat est le même, avec une large prédominance des produits alimentaires. En revanche les livres et la musique sont davantage achetés sur Internet (graphique ci-dessus).
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Idée reçu N°3 : Les smartphones et les tablettes détrônent l'ordinateur
Pour les achats réalisés en ligne, c'est l'ordinateur qui reste le support privilégié par 97% des cyber-acheteurs, contre 28% pour les terminaux mobiles.
Néanmoins, en Chine et notamment à Hong-Kong, c'est le phénomène inverse qui se produit : tablettes et smartphones sont davantage privilégiés pour réaliser les achats en ligne.
Idée reçue N°4 : Attentes et comportements des consommateurs sont les mêmes dans le monde entier
Idée reçue N°5 :les marchés émergents vont ressembler aux marchés matures en termes d'e-commerce
Les consommateurs des marchés dits "émergents" ont des prérogatives différentes en matière de e-commerce, par rapport à ceux des pays plus matures. Par exemple, en Russie, seulement 37% des web-acheteurs sont attirés par la gratuité des frais de port quand ils achètent sur un site e-commerce donné, contre 56% en moyenne à l'échelle mondiale.
Idée reçue N°6 : les enseignes nationales bénéficieront toujours d'un avantage sur les acteurs internationaux
Les acteurs multicanaux nationaux sont les leaders incontestables dans la plupart des marchés matures :
En revanche, dans la plupart des marchés émergents, certaines enseignes étrangères sont désormais bien implantées :
Idée reçue N°7 : les pure players internationaux ont un avantage sur les acteurs locaux
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Idée reçue N°8 : les distributeurs sont par nature mieux placés que les marques car ils sont plus proches des consommateurs
Ce serait même l'inverse qui se produirait puisque plus d'un web-acheteur sur trois a déjà acheté directement sur le site e-commerce d'une marque. Notamment en Chine, aux USA et en Suisse.
Idée reçue N°9 : Ventes en ligne + ventes en magasin = jeu à somme nulle
Idée reçue N°10 : offrir des prix bas est le seul moyen pour accroître les dépenses des consommateurs
En réalité la qualité de service et l'innovation contribuent davantage à l'augmentation des dépenses.