Dossier[Top 100] Les 100 sites marchands qui comptent en 2017
5 - Les plus belles progressions du Top 100
Retour sur la percée du Slip français et de OneDirect, dont les résultats explosent cette année.
Le Slip français, représenté par Guillaume Gibault, son fondateur
- Comment expliquez-vous cette forte progression de votre chiffre d'affaires passant de 1 ,41 M€ de CA en 2015 à 4,35 M€ en 2016?
Nous misons sur une communication marketing très digitale, en particulier sur les réseaux sociaux, et sur une stratégie social media qui porte ses fruits puisque nous réalisons 50 % du trafic directement sur le site. Les clients aiment notre modèle de consommation dans l'air du temps, des produits conçus et fabriqués en France.
- Quels ont été vos axes stratégiques en 2016?
Nous avons élargi notre gamme de produits avec des tee-shirts, des shorts de bain, des pulls en laine, des marinières, des espadrilles, des chaussettes... Nous sommes encore une petite société française avec 100000 clients, qui doit gagner en notoriété. Aussi, pour cela, nous élargissons nos canaux de distribution avec l'ouverture de trois boutiques physiques à Paris.
- Quels sont les grands chantiers cette année?
En octobre 2016, nous avons procédé à une nouvelle levée de fonds avec Experienced Capital Partners, spécialisé dans la mode, qui a pris 36,5% de notre capital pour 8 millions d'euros. L'objectif est de nous lancer à l'international sur les marchés allemand, britannique, américain. Nous venons également de lancer, en mars, une collection femme avec notamment des maillots de bain. Les femmes sont déjà plus de la moitié de nos clientes, car ce sont elles qui achètent les sous-vêtements masculins pour leurs proches. Nos objectifs sont donc ambitieux. En parallèle, nous allons continuer à agrandir les différentes gammes existantes. Cette année, quatre boutiques devraient ouvrir, cette fois, dans les grandes villes de province.
Onedirect, représenté par Adrien Velter, directeur marketing du groupe
- Comment expliquez-vous cette envolée de votre chiffre d'affaires?
Notre croissance (passage de 12 à 42M€ de CA entre 2015 et 2016) est tirée par l'international, notamment par notre présence en Europe sur les principaux marchés. La progression globale se traduit également par des actions marketing on line. Nous investissons une grande part de nos budgets marketing sur l'acquisition de trafic sur les moteurs de recherche, mais aussi sur des campagnes télévisées (BFM Business et LCI).
- Quelles ont été vos actualités marquantes en 2016?
Nous avons procédé à la refonte de notre plateforme e-commerce en migrant sur Magento, pour obtenir un site plus ergonomique. Enfin, en décembre, nous avons été élus "Meilleur site e-commerce de l'année, catégorie B to B" par la Fevad, une visibilité qui nous a portés.
- Quels sont vos axes de développement cette année?
Nous voulons améliorer l'expérience utilisateur en optimisant le taux de transformation sur le site, mais aussi sur mobile, qui représente déjà autour de 20-25% de notre trafic. Pour cela, nous allons continuer à enrichir le référencement naturel en renforçant nos équipes sur la production de contenus. Nous sommes en train de constituer une véritable équipe de développeurs.