Les lignes bougent chez Conforama

Conforama, retailer de mobilier et objets de décoration, nomme Mathieu Charent directeur de ses opérations, il intègre ainsi le comité de direction de l'enseigne, et de Nicolas Buzier au poste de directeur services après-ventes et qualité. Ils ont tous les deux pris leurs fonctions le lundi 2 septembre.

Le nouveau directeur des opérations de l'enseigne est diplômé d'un DESS de l'université de Poitiers et d'une maîtrise de droit privé de l'université de La Rochelle. Fort de 20 ans d'expérience dans le retail, il commence sa carrière chez Carrefour avant de rejoindre les enseignes de bricolage Brico Dépôt puis Castorama (Groupe Kingfisher) en 2010, en tant que directeur régional. En 2014, il intègre les équipes du groupe Casino comme directeur commercial et marketing de Leader Price France. Il se tourne vers le secteur du jouet un an plus tard en prenant la direction du réseau, du digital et de l'expansion de PicWicToys. Sept ans plus tard, il devient directeur général d'Oxybul Éveil & Jeux.

De son côté, Nicolas Buzier a fait ses armes au sein de l'enseigne Conforama. Diplômé de l'EM Strasbourg en stratégie et gestion des PME, il rejoint le groupe en 1998 comme contrôleur de gestion. Au terme d'une formation interne, il est nommé directeur de plusieurs magasins en Île-de-France. Il devient ensuite directeur régional Île-de-France en 2020, puis prend la direction des opérations pour le nord du pays deux ans plus tard.

Le rapprochement avec But au coeur de la stratégie

Au poste de directeur SAV et Qualité, Nicolas Buzier aura notamment pour mission d'étudier les axes de coopération entre les enseignes But et Conforama. Pour rappel, Conforama s'était retrouvé en difficulté pendant la période des premiers confinements. Au bord du dépôt du bilan, l'enseigne avait du mal à obtenir le prêt garanti de l'État de 300 millions d'euros.

Le rachat de Conforama par But avait été officiellement validé par l'autorité de la concurrence en avril 2022, et ce malgré des "risques concurrentiels identifiés". Pour justifier son feu vert, elle avait utilisé pour la première fois l'"exception de l'entreprise défaillante". Ce rapprochement représentait alors un espoir de remonter la pente pour l'enseigne en difficulté.