Un jeune internaute français sur six téléchargerait illégalement
Parmi les contenus vidéo (TV, film, sport), le téléchargement illégal est trois fois plus répandu que le téléchargement légal. Cette proportion s'inverse sur le marché des jeux vidéo (6%, contre 17%).
Je m'abonneSelon une étude d’Ipsos MediaCT, un jeune Français sur six téléchargerait illégalement. Néanmoins, la France est un pays où le téléchargement est encore relativement peu répandu.
Parmi les contenus vidéo (TV, film, sport), le téléchargement illégal est néanmoins trois fois plus répandu que le téléchargement légal. Cette proportion s’inverse sur le marché des jeux vidéo (6%, contre 17%). Le piratage n’est pas une pratique exclusive. Le plus souvent, les mêmes individus combinent des pratiques légales et illégales.
Quel est le manque à gagner provoqué par le téléchargement illégal ? S’ils n’avaient pas pu charger illégalement des morceaux de musique, les pirates français estiment qu’ils ne les auraient pas écoutés ; ou bien qu’ils auraient emprunté des CD à un ami pour les copier. Près de 25% déclarent toutefois qu’ils auraient acheté le CD en magasin et 5% qu’ils auraient payé sur un site officiel.
Sur le marché du contenu vidéo (TV, film, sport), la piraterie se substitue davantage aux pratiques payantes : fréquentation du cinéma et achat de DVD. En l’absence de téléchargement illégal, un tiers des internautes pirates français déclarent néanmoins qu’ils auraient emprunté le DVD à un ami, 25% qu’ils n’auraient pas été voir le film.
Les jeunes Espagnols (16-34 ans) sont les champions européens du téléchargement illégal, mais sont encore loin derrière les jeunes Chinois, qui sont 80% à déclarer télécharger de façon illégale.
Au Royaume-Uni et aux États-Unis, les 16-34 ans déclarent télécharger plus souvent de façon légale et payante que de façon illégale.