DossierLes 100 sites marchands qui comptent - Classement 2014
1 - Une radioscopie complète du secteur du e-commerce
En se basant sur le chiffre d'affaires 2013 des acteurs du e-commerce ayant participé, l'enquête dévoile les résultats du Top 100 en deux parties : une première relative au CA, aux audiences et à la description de l'activité de la société sondée. Une seconde est consacrée aux tendances du secteur.
Afin d'établir ce classement, votre magazine a mené une vaste enquête, en partenariat avec le cabinet d'études et de sondages Ginger, qui a consisté à interroger une "long list" d'acteurs identifiés comme étant les plus représentatifs du secteur. Ces derniers étaient invités à répondre à un questionnaire accompagné de plusieurs relances téléphoniques.
Le classement prend comme indice de référence le chiffre d'affaires 2013 réalisé par les acteurs ayant bien voulu participer à cette enquête menée entre le 15 mars et le 15 mai 2014.
Avec des données collectées sur la base d'un questionnaire on line, l'enquête comporte deux parties ; une première comprend des questions relatives au chiffre d'affaires, aux audiences ou à la description de l'activité des entreprises sondées - ces données ont servi de base à l'établissement du classement paru dans E-commerce Magazine.
Une deuxième partie est consacrée à des données plus générales, regroupées sous le titre "Tendances de l'e-commerce en 2014", dont le traitement a été réalisé de manière anonyme. Une radioscopie complète et intéressante des attentes du secteur vous est ainsi proposée. Cette année encore, de grands acteurs n'ont pas souhaité communiquer leur chiffre, particulièrement dans l'univers du retail. Gageons qu'ils seront toujours plus nombreux à réaliser cet exercice de transparence dans les années à venir.
L'Acsel est partenaire pour la troisième édition de ce top 100. Pourquoi ?
La mise en place de ce baromètre basé sur une méthodologie rigoureuse et qui est suivie dans le temps est un indicateur de la maturité du secteur. Seuls les secteurs bien structurés communiquent leurs chiffres d'affaires. La transparence sur les chiffres et les positions des acteurs les uns par rapport aux autres en sont l'un des reflets. Bien sûr, certains acteurs ne répondent pas et c'est dommage, car cela ne tire pas la maturité du secteur vers le haut. Il y a une prime à la communication car le fait que certains gros acteurs refusent encore de communiquer permet encore aujourd'hui à d'autres de figurer dans le top 100. Pour autant, nous espérons que dans les éditions ultérieures il y aura toujours plus de répondants.
Quel est votre regard sur cette édition ? Reflète-t-elle les évolutions du secteur ?
On constate dans cette nouvelle édition l'arrivée de plusieurs acteurs du retail et cette tendance devrait se poursuivre avec la montée en puissance des acteurs de la grande distribution et de leurs stratégies cross canal. Concernant l'international, nous y avons apporté une attention particulière dans cette nouvelle édition. On constate d'ailleurs que la dynamique internationale, très présente dans le discours des acteurs ne se reflète pas encore dans les chiffres. Il y a là un effort à faire par le secteur en France pour ne pas se faire distancer par les concurrents internationaux.
Méthodologie et absents
Le top 100 des sites marchands a été établi par le magazine E-commerce, en partenariat avec le cabinet d'études et de sondages Ginger. Le classement prend comme indice de référence le CA 2013 réalisé par les acteurs interrogés entre le 15 mars et le 15 mai 2014. Les acteurs étaient invités à répondre à une enquête comportant deux parties ; une première partie relative aux informations sur le chiffre d'affaires, les audiences, le CA international ou encore la description de l'activité des entreprises sondées, et une deuxième étude menée en parallèle, consacrée à des données qualitatives, plus générales et dont les réponses restent anonymes. Au total, plus de 150 répondants ont participé à ces deux études. Si le Top 100 des sites marchands a vocation à être exhaustif, certains acteurs sont encore absents. Parmi ceux-là, cette année encore : Amazon, PriceMinister, eBay, Fnac, Groupon, Carrefour, Darty ou encore Sarenza. La raison bien souvent évoquée est le caractère sensible, voire stratégique, de leurs données comptables. Pour donner une vision plus exhaustive englobant ces acteurs, la rédaction vous propose un zoom sur quatre secteurs d'activité (l'e-tourisme, le high-tech, la mode, le voyage et le retail), qui reprend des estimations de CA des grands absents.