Tendances, évolution et bonnes pratiques du référencement dans l’E-Commerce en 2015
Dans l’univers du référencement naturel, on trouve 2 profils de référenceurs : d’un coté, les experts techniques qui sont très à l’aise dans le code html et autres balises « META » ; de l’autre, les profils dits « communicants » plus intéressés par l’aspect stratégique. Toute stratégie de référencement se définit avec l’expertise de ces deux profils.
Dans l’univers du référencement naturel, on trouve 2 profils de référenceurs : d’un coté, les experts techniques qui sont très à l’aise dans le code html et autres balises « META » ; de l’autre, les profils dits « communicants » plus intéressés par l’aspect stratégique. Toute stratégie de référencement se définit avec l’expertise de ces deux profils.
Voici comment.
Au-delà des aspects techniques sur le fonctionnement de l’algorithme de Google, le référencement se conçoit dans l’optique de la visibilité globale d’un site et cette visibilité est intimement liée à la compréhension de sa cible.
La structure du site, un point primordial
Dans un site E-Commerce il faut concentrer les actions SEO sur trois niveaux distincts : la page d’accueil, les pages de catégories, et les pages produits. La structure du site est un point primordial. Il est important que l’intitulé des catégories soit en adéquation avec les expressions clés que vous objectivez dans les actions de référencement.
En effet, dans les systèmes de gestion de sites bien conçus pour le référencement, le nom de la catégorie produit est utilisé automatiquement dans des balises (des zones du site analysées de façon prioritaire par Google pour classer le site). Il faut donc que le nom de la catégorie soit le plus explicite et le plus riche en mots clés. Ce principe explique qu’un site dont la structure arborescence/catégories est construite avec des mots clés pertinents atteint déjà un meilleur potentiel SEO.
Comprendre sa cible et savoir parler son langage
L’E-Commerçant doit comprendre comment l’internaute s’adresse à Google. La règle d’or est donc de penser son site en fonction de ce que les internautes recherchent et donc du type de mots-clés qu’ils utilisent dans la barre de recherche Google.
Car beaucoup de sites E-Commerce font encore l’erreur d’intituler leurs produits avec des termes techniques ou des codes de références incompréhensibles qui ne correspondent absolument pas aux requêtes tapées dans Google par les internautes.
Prenons un exemple qui illustre l’avantage d’une structure de site bien pensée à la fois pour l’internaute ET pour Google.
Un internaute recherche un attelage pour sa voiture. Il va instinctivement taper le mot clé attelage et y associer la marque de sa voiture. Il tapera par exemple « attelage Audi »
Sur cette requête, un site comme www.attelageautodirect.com est assuré d’avoir une visibilité pérenne car le gestionnaire du site a construit son catalogue en déclinant le terme attelage avec toutes les marques. Idem pour le site www.glow-colors.fr (vente en ligne de peintures) qui a classé ses peintures par des caractéristiques recherchées dans Google. Il sera ainsi en première page sur l’expression « peinture fluorescente ». Les exemples sont légion…
Bien sûr être présent sur des termes génériques reste aussi un bon choix lorsque les perspectives concurrentielles le permettent. Sur cette partie, le site www.universbroderie.com a parfaitement su combiner le spécifique et le générique pour capter du trafic sur les différentes étages de la « longue traîne » (des requêtes assez longues et précises de plusieurs mots). Le site est en pole position sur des expressions comme broderie, broderie point de croix, fils moulinés DMC, linge de table à broder, etc. Un bel exemple de combinaisons sémantiques.
Ces exemples illustrent bien que c’est la compréhension des habitudes de recherches, avec toutes les subtilités que cela implique, qui est une des clés du référencement. Cela permet de définir au mieux le périmètre sémantique sur lequel devra intervenir le responsable du site. Tant sur le plan technique que sur la production éditoriale. Et n’oubliez pas que c’est la qualité du contenu qui doit primer.
A ce sujet, les récentes évolutions de Google renforcent le poids existant autour de concepts linguistiques et sémiologiques. Le web sémantique fait la part belle aux requêtes en langage naturel. Google « comprend » maintenant le sens des phrases et cherche à déterminer les intentions des internautes.
Référencement 2015 : les signaux de qualité d’un site devancent largement les facteurs techniques.
En quelques années, l’approche des actions de référencement a considérablement évolué. Si autrefois, les aspects techniques étaient la priorité, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En effet, avoir un site techniquement satisfaisant n’est plus suffisant. Il s’agit juste maintenant d’un prérequis.
De nouveaux indicateurs très forts interviennent pour expliquer le positionnement des sites dans les trois premières pages des résultats de Google : le taux de clic et le signal social.
Le taux de clic et le temps de rétention de l’internaute (c’est-à-dire le pourcentage d’internautes ayant cliqué sur les résultats proposés par Google et ayant navigué effectivement au sein du site) sont des éléments essentiels qui illustrent un point fondamental : la capacité de votre site à donner satisfaction à l’internaute dans sa recherche. Autrement dit, et c’est une question de bon sens, il faut que le contenu de votre page de destination satisfasse le visiteur. Si votre taux de clic est important c’est que vous avez réussi à attirer l’attention de l’internaute au moment de sa recherche. Après quoi si vous conservez le visiteur sur votre site, il y a fort à parier que le contenu de vos pages de destination (les fameuses landing pages) réussira à séduire l’internaute et à le garder.
Mais le taux de clic est corrélé avec le signal social. Les liens émanant des réseaux sociaux (Facebook Twitter Google +…) sont aussi un signal fort pour Google.
Il s’agit encore une fois d’une logique implacable et très « Google spirit »: si votre page est riche en informations, pertinente, intéressante et qu’elle correspond vraiment à ce qu’un internaute cherche, elle sera spontanément partagée sur les réseaux sociaux et des internautes publieront des liens naturellement vers votre site. Ce signal est pris comme un facteur d’autorité par Google et il a pris encore plus d’importance en 2014.
En conclusion, on peut considérer le référencement en 2015 comme un processus digne du principe de l’évolution selon Darwin. Dans l’écosystème Google, seuls les meilleurs survivront dans les premières pages tandis que les autres, affaiblis par la pauvreté de leur contenu, seront relégués dans les sites en voie de disparition (dans les profondeurs des résultats de recherche…)
Alors, penser SEO c’est surtout penser à donner satisfaction à l’internaute.
A méditer mais surtout à appliquer…