Dans le sillage de DailyMotion, Lulu, Utube ou encore, Flickr, ScoopLive propose une place de marché du scoop photo et vidéo réalisé par des reporters amateurs.
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Avec l'explosion de l'équipement des foyers en appareils photos et vidéo numériques, les occasions de capturer une scène digne d'un scoop journalistique se multiplient à l'envi. Témoins d'un quelconque événement au coin de la rue pris sur le vif, tout un chacun peut désormais s'improviser reporter d'un jour, paparazzi d'une nuit. En théorie, seulement, car il ne suffit point de disposer de clichés chocs pour espérer faire la Une du
Times. Ou peut-être que si... D'où l'idée de SoopLive, concept qui reprend à son compte le principe de la place de marché dotée d'une offre alimentée par des amateurs, mais adapté au modèle de l'agence de presse classique. Une agence d'un genre nouveau qui se veut à la fois une alternative aux médias classiques, à la fois un intermédiaire pour la fourniture de contenus exclusifs. Pour y postuler, rien de plus simple : il suffit de s'inscrire et de déposer ses scoop photo ou vidéo. Partant de quoi, l'actualité la plus poignante bénéficiera d'une mise en avant sur le site. Puis, s'il s'agit d'un scoop, elle subira alors une mise aux enchères convoquant les médias internationnaux, les plus offrants emportant la mise. Quant aux actualités moins exceptionnelles mais porteuses d'un regard différent, elles seront commercialisées à prix fixe, toujours auprès des médias du monde entier. Plus intéressant encore, le modèle économique. A l'instar de celui adopté par Lulu comme par les nouveaux acteurs du Web 2.0, le principal bénéficiaire, c'est, ici encore, l'utilisateur / producteur des contenus à qui reviennent 85 % des recettes tirées des ventes sur ScoopLive. Sachant que chaque vendeur reste propriétaire de ses contenus, la commercialisation d'une œuvre intégrant une licence d'utilisation unique, exploitée par un média unique. Accueillie avec enthousiasme par le public des internautes, ScoopLive provoque déjà la prolifération de blogs aux avis dithyrambiques. C'est, plus qu'un buzz, un vrai premier scoop.
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