Quand les arts martiaux tissent leur Toile
Dans le secteur des arts martiaux, l'entreprise Venum est parvenue à créer une stratégie ou l'e-commerce et les réseaux sociaux sont des piliers à l'efficacité reconnue...
Je m'abonneQuand Franck Dupuis et Jean-François Bandet créent la marque Venum, enseigne franco-brésilienne d'arts martiaux, ces deux ex-cadres d'IBM France ne se doutent pas qu'ils viennent de mettre la main sur une pépite. Alors que le site www.dragonbleu.fr, distributeur d'équipements de sports de combat peine à décoller, ils réussissent avec leur propre marque à concurrencer les plus grandes enseignes du secteur et à devenir leader européen de la vente en ligne avec des clients présents dans 77 pays. Très vite, ils créent un site e-commerce www.venumfight.com, qui devient la référence sur le marché. Et dans cet univers, où la passion guide le jeu, les réseaux sociaux sont devenus une arme redoutable pour faire émerger la marque sur le digital.
La puissance des réseaux sociaux
Il en va des arts martiaux comme des jeux vidéo, les addicts se reconnaissent et aiment échanger. Aussi, en 2009, Venum prend vie sur Twitter et Facebook, cependant sans être très active. Puis, une stratégie de recrutement de fans est mise en place début 2012, avec des liens directs vers le site. Résultat, en 6 mois, le chiffre d'affaires mensuel passe de 15 000 à 65 000 euros. A ce jour, la marque rassemble 850 000 fans sur Facebook et 10 000 followers. " Nous accueillons 8 à 10 000 fans par jour. Notre public est tout le temps connecté et est hyper réactif. Le dernier post le plus populaire a recueilli 550 000 vues, 4900 partages, 17 000 like et 8000 commentaires. La façon de mesurer l'attachement à la marque est directement liée au taux de réactivité de la communauté et non au nombre de fans ", détaille Jeff Bander, co-dirigeant de Venum. L'objectif du dirigeant est d'atteindre le million de fans d'ici juin. Plus fort encore, l'impact de la fan page sur l'audience du site de la marque : 57% de l'audience du site provient de Facebook. Merci internet !