Display : les "cliqueurs" de bannières achètent trois fois plus que les internautes
Criteo, spécialiste français du display à la performance, publie une étude démontrant, à partir de ses propres campagnes, l'efficacité des bannières publicitaires. En résumé : plus les internautes cliquent, plus ils achètent.
Je m'abonneQui a dit que les internautes, habitués aux bannières, surfaient allégrement sans les voir et ne cliquaient plus dessus ? Face à ce qu’il considère comme un mythe, Criteo, spécialiste de la publicité display à la performance, a voulu tester in vitro (sur ses propres bannières) l’efficacité de ce format publicitaire on line. La société française, qui joue les aiguillons face à Google, a fait réaliser une étude en mars, par son département veille. Celle-ci concerne 142 millions d’internautes ayant visualisé une publicité Criteo et porte plus de 11 milliards de dollars de transactions en ligne.
Résultat : pour Criteo, "le clic est l’expression authentique d’une intention d’achat et non pas un simple 'accident'." Cette étude fait ressortir quatre idées-clés :
- Un internaute qui clique sur une bannière achète trois fois plus souvent qu’un internaute qui ne clique pas.
- Près de la moitié des acheteurs réguliers clique sur les seules bannières Criteo.
- 20 % des internautes sont à l’origine de 50 % des clics et des ventes ce qui remet en cause le mythe selon lequel "Un petit nombre d’internautes est responsable d’un très grand nombre de clics".
- Plus les internautes cliquent, plus ils achètent.
"Il peut paraître étonnant que les « cliqueurs », qui sont considérés comme la source de valeur par excellence pour le search, n’aient jusqu’à présent jamais été considérés comme un critère d’évaluation pertinent pour le display. Il est donc rassurant de voir que cette étude met en évidence la valeur forte de ces « cliqueurs » pour la publicité display, du moins pour les annonceurs qui souhaitent générer des ventes", affirme Pascal Gauthier, directeur général adjoint de Criteo. Cette étude de grande ampleur prouve que les « cliqueurs » achètent plus que les « non cliqueurs » et que plus un utilisateur clique, plus il aura tendance à acheter."
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À l’occasion de cette parution, Criteo lance un plaidoyer en faveur du display. "Au cours des dix dernières années, Internet a vu émerger deux catégories de publicité : le search et le display, rappelle la société. Dans le cas du search, secteur dans lequel Google génère à lui seul plus de 40 milliards de dollars de recettes par an, les acteurs sont évalués et perçoivent une rémunération uniquement si l’utilisateur clique sur un lien publicitaire. À l’inverse, pour le display, le secteur – qui pèse aujourd’hui 33 milliards de dollars – considère généralement que le clic a peu de valeur et prétend qu’il est plus pertinent de mesurer l’exposition des internautes aux bannières ."
La célèbre étude "Whither the Click", publiée par Comscore en 2008, assure que la plupart des annonceurs ne devraient pas considérer les internautes qui cliquent sur les bannières publicitaires comme "un segment attractif". Criteo s’inscrit en faux contre cette vision. "Les professionnels du marketing croient souvent que les personnes qui cliquent sur les bannières sont rares et que celles qui le font ne sont pas des cibles à privilégier. Ce raisonnement les induit en erreur", déclare Patrick Wyatt, responsable de la veille économique chez Criteo.
Pour télécharger l'étude cliquez ici.