E-commerce : quelles rémunérations sur ce marché pénurique ?
Sur les réseaux sociaux, des profils experts ont un rôle à la fois stratégique et opérationnel. " Ils se sont souvent orientés vers le social par intérêt personnel et par affinité. Plus que leur formation, c'est la capacité à adresser de manière effective des problématiques spécifiques aux marques qui fait la différence ", précise Frédérique d'Orgeval.
Depuis deux à trois ans, certaines start-up de l'e-commerce se dotent de growth hackers pour décupler la croissance sans avoir besoin d'investir en marketing. " Ils sont par exemple chargés de générer du buzz, de personnaliser les envois ou d'affiner les propositions sur la livraison. Un colis livré avec un tarif préférentiel au bureau sera vu par plus de personnes que s'il est ouvert à domicile ", souligne Stéphane Boukris. Ils sont rémunérés autour de 30 à 35 k€, soit un peu mieux que les community managers. Les e-commerçants recrutent aussi des UX designers pour améliorer la performance commerciale de leur site. Encore peu nombreux et très demandés, ces professionnels s'appuient sur des données analytiques, du benchmark, de l'A/B testing... et apportent une vision centrée sur l'expérience client qui permet de générer un chiffre d'affaires incrémental et de fidéliser les clients. Les métiers de la sécurité ont aussi le vent en poupe pour protéger le site d'e commerce contre les tentatives d'intrusion, le piratage de données ou les virus. Un responsable sécurité peut prétendre à une rémunération de 45 à 70 k€ dès cinq ans d'expérience.
Enfin, de plus en plus d'acteurs importants de l'e-commerce se dotent de chief happiness officers (50 à 120 k€). Au carrefour des relations humaines et de la communication, ils aident les collaborateurs à se sentir plus épanouis dans l'entreprise, ce qui augmente la performance de cette dernière et limite le turnover dans les équipes. Un cercle vertueux.
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles