Amazon cherche ville accommodante pour établir son nouveau QG
Le groupe dirigé par Jeff Bezos s'appuie sur la rivalité entre les mégalopoles américaines et son attractivité économique et se montre très exigeant dans le choix de la ville qui accueillera son deuxième siège.
Je m'abonneAmazon crée une émulation économique sans précédent au sein des villes américaines. Le géant du Web recherche une ville attractive pour ouvrir son deuxième siège, multiculturelle, dépassant le million d'habitants, capable de loger 50000 travailleurs, offrant des services (scolaire, notamment) de qualité. Son p-dg, Jeff Bezos, a misé sur l'effet de surprise en annonçant la nouvelle jeudi. Avant la fin de la journée, Chicago, Dallas et San Diego, de même que l'État du Michigan avaient proclamé leur candidature.
Amazon, premier employeur de Seattle (Washington), dans laquelle se situe le siège construit deux décennies plus tôt, n'a pas hésité à soumettre une liste de desiderata, parfois déroutants, à laquelle devra se plier la ville "vainqueur". À noter, parmi les souhaits exprimés, la création de nouvelles lois favorisant l'activité de l'entreprise, des infrastructures routières performantes, une liaison de moins de 45 minutes pour accéder à un aéroport, l'accès à une autoroute à moins de 3 kilomètres, un excellent réseau mobile. L'entreprise demande également une liste des universités, les qualifications des travailleurs locaux et un relevé des embouteillages.
Les provinces canadiennes sont également autorisées à soumettre leur candidature.