8 clés pour booster son SEO à l’international
Pour vendre sur des marchés étrangers, bien localiser son site de e-commerce est primordial : cela passe par un contenu adapté aux nouveaux consommateurs et un référencement naturel optimisé.
Je m'abonneLe secret d’une localisation réussie : les utilisateurs locaux doivent avoir l’impression que le site a été créé pour eux et non adapté à partir d’une autre version. Si cette règle d’or est respectée, la localisation d’un site de e-commerce est génératrice de business. En effet, elle lève les principaux freins à l’achat : barrière de la langue, design inadapté, crainte de ne pas recevoir son colis, etc. Et pour être bien positionné dans les moteurs de recherche à l’étranger, il convient de développer plusieurs versions de son site pour adresser les régions et/ou langues visées. Au moins 8 aspects sont à prendre en compte :
1. Le nom de domaine
En développant son site à l’international, arrive le moment où il faut choisir entre la création de plusieurs noms de domaine ou la création de répertoires. Avec plusieurs domaines, les sites sont indépendants les uns des autres. Cela signifie que leur référencement est exclusif et d’autant mieux adapté aux particularités locales. Dans ce cas, il vaut mieux préciser le ciblage international à Google (Search Console), qui associera chaque version au bon pays.
Mais il est également possible de conserver un unique nom de domaine et de créer des répertoires pour chaque pays ou langue (sortes de sous-parties). Cette technique est idéale pour les PME, par exemple, car elle est moins coûteuse en temps et en main d’œuvre. Cela donne une URL de ce type : www.exemple.com/fr. Pour des sites à la fois multilingues et multirégionaux, il s’agit de préciser le pays et la langue de destination : www.exemple.com/be/fr/ et www.monsite.com/be/nl/ pour un site s’adressant à la même région (Belgique) mais en deux langues différentes (français et néerlandais).
2. L’URL
L’URL doit, de préférence, être traduite dans la langue locale pour que Google juge le contenu pertinent. Il vaut mieux éviter les contenus de langues différentes au sein d’une même page, c’est pourquoi il est également recommandé de traduire les titres donnés aux images dans les balises <img>.
3. Les mots clés
Les mots clés sont la base du trafic vers un site. Sur le fond, il est conseillé de bien étudier les termes les plus pertinents d’après les habitudes locales et expressions idiomatiques. Sur la forme, mieux vaut se faire seconder par un natif du pays pour traduire son site. Chaque mot doit être pesé et testé. Il faut donc éviter à tout prix les traductions automatiques de contenu, qui feront fuir les internautes et seront sévèrement pénalisées par Google dans le référencement naturel.
4. La sitemap
Ce plan de site, qui répertorie toutes les pages et URL, indique aux moteurs de recherche les différentes adresses d’un site. Il facilite notamment l’indexation des très gros sites, qui contiennent des centaines voire des millions de pages, mais surtout il facilite l’indexation des différentes versions d’un site international. Chaque site localisé, dans le cas où il y a plusieurs noms de domaine, doit donc posséder sa propre sitemap. Si un seul site a été décliné en plusieurs localisations (ou répertoires), une seule sitemap suffit.
5. Les liens des différentes versions du site
Dans la première partie du code html, au sein de la section <head>, il est conseillé d’énumérer toutes les versions du site et d’indiquer la région et la langue grâce à l’attribut hreflang. Par exemple :
<!--/* Alternate sites */ -->
<link rel="alternate" href="https://www.exemple.no/nb_no/index.html" hreflang="nb-NO"/>
<link rel="alternate" href="https://www.exemple.de/de_de/index.html" hreflang="de-DE"/>
<link rel="alternate" href="https://www.exemple.es/es_es/index.html" hreflang="es-ES"/>
Ces liens doivent se trouver dans toutes les pages du site et pour l’ensemble des langues proposées. Cette règle s’applique en cas de noms de domaine différents (.fr, .de) et de localisations différentes pour le même domaine (.com/fr, .com/de). Google est ainsi informé que d’autres versions du site sont disponibles et pourra rediriger un visiteur vers la plus adaptée selon sa région ou sa langue.
6. Le balisage sémantique
Le balisage sémantique est un genre de « référencement dernière génération » qui permet aux robots d’indexation de comprendre le contenu des pages, c’est-à-dire la signification des mots indiqués dans le code. Ces micro-données sont contenues dans des balises html, sur le modèle schema.org, et peuvent expliquer une adresse, un numéro de téléphone, un évènement… Ces descriptions enrichies sont ensuite affichées dans les résultats de recherche, à la place du lien. Pour un site de e-commerce il peut s’agir de micro-données sur les fiches produits, par exemple.
7. Les backlinks
Comme pour toute stratégie de référencement, les backlinks, ces liens entrants en provenance d’un autre site, sont très utiles pour le référencement naturel. Un backlink fait profiter son destinataire de la notoriété et donc du référencement du site émetteur. C’est une astuce valable pour les sites localisés, pour lesquels il sera particulièrement intéressant d’attirer des backlinks de qualité, provenant de sites locaux, dans la même langue et si possible avec le même type d’audience.
8. Le moteur de recherche
Même si Google est le moteur de recherche le plus utilisé en Europe, Bing et Yahoo sont aussi très présents aux Etats-Unis. Des petites différences peuvent exister dans les techniques de référencement naturel entre chacun. En Chine, le numéro 1 est Baidu et, contrairement à Google, il tient compte des balises meta. Yandex, le moteur russe favori, privilégie quant à lui les noms de domaine en .ru. Les conditions évoluant régulièrement, il est recommandé de se référer à leurs préconisations. En général, chacun met à disposition des outils de monitoring de son SEO afin d’identifier ses points positifs et négatifs.
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