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5 initiatives de livraison alimentaire [US]

Publié par Manhattan Associates le | Mis à jour le

Les prévisions situent les ventes dans ce secteur aux alentours de 150 milliards de dollars dans le monde en 2025 (Kantar Worldpanel). Avec une grosse majorité réalisée aux USA, où l’innovation est vive en la matière. Reste à savoir si l’on peut s’inspirer du modèle américain.

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La situation est quelque peu différente, rappelle Rémy Malchirand, Directeur Général France de Manhattan Associates. « Premièrement, il n’existe véritablement qu’une grande chaine d’hypermarchés, Walmart. Ce qui simplifie les choses. Deuxièmement, ces magasins sont périurbains, autrement dit, ils sont plus proches des zones urbaines que nos hypers ». Pour le reste, il n’y pas grande différence : les tendances de consommations sont identiques. « C’est pourquoi nous pouvons nous inspirer des évolutions et des services digitaux mis en place Outre-Atlantique, tout en ayant conscience que la géographie des magasins, l’histoire de la distribution alimentaire et l’urbanisation sont très éloignés des nôtres », analyse-t-il

Instacart, l’Uber de l’alimentaire signe avec Aldi US. L’accord prévoit l’ouverture d’un service de livraison assuré par Instacart pour les clients d’Aldi à Los Angeles, Atlanta et Dallas. Concrètement, la jeune pousse californienne garantit la livraison dans l’heure de toute commande de produits alimentaires, y compris fruits et légumes frais, passée sur son site, lequel présente les offres de toutes ses enseignes partenaires selon la localisation du client. Ses « shoppers » effectuent les courses, ses « cashiers » encaissent les commandes et ses livreurs qui procèdent à la livraison depuis le magasin jusqu’au domicile du client.

Le numéro un mondial de la distribution Walmart, après un premier test en début d’année, élargit son offre de livraison de produits alimentaires avec Uber dans deux nouvelles villes américaines, Orlando et Dallas. Une fois le panier commandé en ligne, un employé de Walmart le compose et contacte un livreur d’Uber qui vient chercher la commande et la porte directement à l’endroit où se trouve le client.

Depuis février 2016, la firme de Mountain View propose Google Express, son service de livraison de produits frais. En liant leur compte au service Google Express, les clients des enseignes partenaires bénéficient du service. Walmart est la dernière enseigne en date à s’être alliée à Google Express, avec une particularité : à partir de septembre, ses clients américains pourront notamment passer une commande en utilisant leur voix par l’intermédiaire de l’application mobile Google Assistant ou de l’enceinte connectée Google Home.

Aux Etats-Unis, Amazon innove encore avec son tout récent Instant Pickup, réservé aux abonnés de son programme de fidélisation. Il permet de commander des articles parmi une sélection de produits essentiels du quotidien et de les récupérer en moins de cinq minutes dans du distributeur automatique installé dans des emplacements spécifiques. Dans la forme, il ressemble à un Amazon Locker.

Pour le moment, Amazon vise les étudiants pressés avec ce nouveau service. C’est pourquoi les relais Amazon Instant Pickup sont installés à proximité de campus universitaires. Mais le service devrait s’étendre.

C’est la dernière trouvaille de Wamart pour casser les coûts sur la livraison du dernier kilomètre. Les employés livrent eux-mêmes, lorsqu’ils rentrent chez eux, les produits commandés sur le web par les clients Ils disposent d’une App dans laquelle ils entrent leur trajet de retour et un algorithme calcule le chemin. La démarche est déjà opérationnelle dans trois magasins dans le New Jersey et en Arkansas.

Lire le focus France des 5 initiatives de livraison alimentaire !

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