Anne-Charlotte Neau-Juillard, Directrice des relations extérieures, de la communication et de la RSE pour Showroomprivé.
On peut être une jeune maman et assumer des responsabilités majeures au sein d’un fer de lance du e-commerce français. C’est ce que démontre le parcours d’Anne-Charlotte Neau-Juillard qui s’est engagée aux côtés de David Dayan. Témoignage.
L’essentiel de votre parcours ?
Avocate ou journaliste. C’est ainsi qu’Anne-Charlotte Neau-Juillard envisageait sa carrière professionnelle. « Ce que j’aimais dans la profession d’avocat, c’était le fait de défendre des causes. Dans le journalisme, c’était d’aller au fond des sujets et d’écrire. Au bout du compte, en suivant les opportunités qui se sont présentées à moi, j’ai la sensation d’avoir réuni le meilleur des deux mondes : la rigueur, la volonté de convaincre et le souci de rendre intelligibles des sujets complexes ». Diplômée d’un IEP, elle concilie droit public et communication avant de valider un mastère en sociologie du droit et communication. Elle intègre ensuite l’Essec et se spécialise en communication. Le cursus l’amène à rejoindre la direction de la communication du groupe LVMH. Après cette expérience, elle passe six ans dans le conseil en communication et affaires publiques. Elle accompagne de grandes entreprises dans différents univers, et se spécialise par choix et par intérêt pour les acteurs du e-commerce. « J’adore le e-commerce, en tant que consommatrice d’abord. En tant que professionnelle, les enjeux soulevés par le secteur me passionnent. Le e-commerce français peut se targuer de très belles réussites et c’est l’un des domaines dans lequel nous pouvons revendiquer d’avoir construit un modèle unique au monde ! ». C’est pendant cette période qu’elle s’immerge dans l’univers Showroomprivé. Au sein de l’entreprise qu’elle a rejointe depuis 18 mois, elle conjugue ses passions multiples pour le e-commerce, les affaires publiques, la communication et les sujets d’impact aux côtés de David Dayan.
La recette secrète d’un management efficace ?
En charge de la communication, des affaires publiques et de la RSE de Showroomprivé, les missions d’Anne-Charlotte Neau-Juillard sont cruciales. Avec son équipe resserrée de 4 collaboratrices, elle intervient aux côtés de toutes les directions métiers. « Je ne suis pas un manager directif, mais je suis assez directe ». Les équipes de Showroomprivé sont jeunes et Anne-Charlotte se dit souvent bluffée par leur inventivité, leur créativité, leur autonomie et leur agilité. « Je salue ces qualités autant que possible, je crois à l’honnêteté et à la transparence dans le management. Je suis toute aussi franche et directe quand cela ne fonctionne pas ». Franchise et exigence, les deux piliers d’un management qui permet à l’ensemble des équipes d’avancer. « En tant que manager, je m’assure en continu que les impératifs définis en COMEX soient bien compris des équipes et que l’ensemble des énergies s’alignent autour d’un objectif commun ». Sa plus grande fierté ? Contribuer à la montée en compétence de ses équipes. « J’aime transmettre, j’aime voir la confiance émerger, grandir. C’est le plus gratifiant dans la fonction managériale ».
La place des femmes dans le digital ?
Si la place de la femme dans les entreprise évolue, à titre personnel, Anne-Charlotte Neau-Juillard n’a jamais ressenti le fait d’être une femme comme un frein à l’évolution de sa carrière professionnelle. « Je ne pense pas que les opportunités qui se sont présentées à moi soient liées au fait que je sois une femme, ce qui ne serait pas davantage acceptable à mes yeux ».
Et si on réécrivait l’histoire ?
« Ce qui me permet de me réconcilier avec le moi-même d’il y a 10 ou 15 ans, c’est que j’ai toujours la sensation d’avoir fait le meilleur choix à l’instant T, dans les conditions qui étaient réunies », s’amuse Anne-Charlotte Neau-Juillard. Alors, les remords ou les regrets, ce n’est pas vraiment son genre. Si c’était à refaire, elle se serait engagée plus tôt dans des mouvements associatifs. « Lorsque j’étais étudiante, je pensais n’avoir pas assez de temps et mes engagements sont venus plus tardivement. Avec l’expérience, j’ai appris à mieux organiser mon temps et à profiter de chaque instant même si les journées ne font que 24 heures ».
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