Anne Browaeys, esprit pionnier et équilibre
Sa carrière commencée très tôt dans le digital la conduit de l’agence FullSix à Amaury Media puis, depuis 4 ans ½, au Club Med comme Directrice générale marketing, digital et technologies. Au sein du voyagiste iconique, elle pilote la transformation digitale avec passion.
On rembobine son parcours …
Précoce, elle obtient son bac à 17 ans et entre dans le monde du travail à 21 ans. Elle rejoint l’agence digitale FullSix en 1998 jusqu’en 2012 et grandit avec l’agence dont elle prend la tête à 34 ans. L’agence compte alors 500 personnes. La passion et l’aventure humaine sont ses fils conducteurs rouge. « Travailler dans le digital c’est avoir tous les 3 à 5 ans un métier qui évolue en permanence. » L’esprit pionnier et le goût pour l’innovation sont parmi ses moteurs. Elle rejoint Amaury Media et l’univers de la presse comme directrice générale adjointe en charge de la régie publicitaire du Parisien. Puis Henri Giscard d’Estaing, Président du Club Med la choisit pour rejoindre et pour accompagner l’entreprise dans son nouveau défi de transformation digitale en 2015, avec des objectifs de croissance ambitieux. La stratégie du groupe s’appuie sur trois piliers : sa montée en gamme, son développement international et le lancement de la stratégie Happy Digital, le but étant de mettre le meilleur du digital au service des clients du Club Med et de ses équipes GO/GE.
«Au sein du Club Med, je suis particulièrement fière du lancement du bracelet digital qui équipe les 2/3 de nos ressorts. Ce bracelet remplace la carte de chambre, la carte de paiement, et permet de donner de la liberté et de la déconnection à nos clients en vacances. Le fait que le Club Med ait été une des 5 premières entreprises mondiales à mettre en place Workplace, la version Facebook des entreprises est également une fierté. Ce déploiement est le fruit d’une rencontre, et avec notre DRH, nous avons convaincu le Comité de Direction Générale de l’adopter en interne. C’est aujourd’hui un outil qui permet aux collaborateurs de sentir le pouls de l’entreprise et de participer activement à son avenir. Enfin, une autre fierté est d’avoir fait partie du comité de direction qui a remis Le Parisien à l’équilibre financier. J’en suis fière car cela venait aussi récompenser la qualité de ce média dont je suis devenue une véritable ambassadrice.
« J’ai eu la chance d’évoluer dans des environnements où il n’y avait aucune différence entre les hommes et les femme. Sous un autre angle, j’ai sûrement dû bien choisir les entreprises et les Présidents avec lesquels je collaborais. Vie personnelle et vie professionnelle à haut niveau sont compatibles, c’est dans mon parcours aujourd’hui l’empreinte que je voudrais inspirer.