l'Homme e-commerce DE L'ANNEE 2008
Michel Campan Directeur du marketing client de DIOR COUTURE, ex-directeur du marketing interactif et du CRM de LANCOME: «Le rapport du luxe au Web marchand a changé»
Homme e-commerce 2008, Michel Campan a été récompensé pour son action en tant que directeur du marketing interactif et du CRM chez Lancôme. Une aventure qu'il continue chez Dior Couture.
Quel effet cela vous fait-il de recevoir ce prix?
Michel Campan: Je suis évidemment très content, surtout pour le secteur du luxe. J'évolue dans ce milieu depuis dix ans et je constate qu'il n'est toujours pas reconnu pour son développement en matière d'e-commerce. Pourtant, des marques pionnières comme Hermès, Lancôme, Dior ou Vuitton oeuvrent dans ce domaine depuis plusieurs années. Une révolution culturelle a lieu: beaucoup de questions se posent sur ce que représente le Web marchand pour l'univers du luxe. C'est important que l'on reconnaisse son existence et son importance économique.
Quelles stratégies avez-vous mises en place chez Lancôme?
Cette marque dispose du réseau e-commerce le plus développé dans le secteur du luxe avec 22 sites marchands dans le monde. Son incroyable aventure sur le Net a commencé en 1998. L'e-commerce représente aujourd'hui une part très importante de son activité, avec un chiffre d'affaires équivalent à celui que la marque réalise en Russie. Ma tâche était de monter un plan sur trois ans pour imaginer le futur de ces portails et en garder la dynamique. Il fallait réussir à déployer l'image d'une marque de luxe dans un réseau très grand public et, bien évidemment, accompagner les lancements et stratégies produits.
Comment avez-vous opéré?
Nous avons pris le risque d'amener Lancôme sur des territoires nouveaux et complexes comme celui du Web 2.0. Le lancement du parfum «Hypnôse» et de la gamme de soins pour hommes, en mai 2007, était l'occasion de conquérir un nouveau public. Nous les avons lancés dans 20 pays, avec des «customisations» locales, une campagne de buzz, «Who loves men» qui, tout en visant bien sûr l'efficacité, racontait une histoire. Cette dernière reposait notamment sur une incursion dans Second Life, des widgets et un site dédié à la nouvelle fragrance. Et à la fin de l'année 2007, une autre opération importante a eu lieu quand l'actrice Kate Winslet est devenue l'égérie de «Trésor». Nous avons alors lancé un vidéo-blog. Plus de 1 200 internautes ont créé des petits films, pour certains d'excellente qualité. Cette opération est doublement innovante: par son usage de la vidéo et par la demande de participation, particulièrement rare dans le luxe. Au départ, nous étions un peu inquiets du résultat. En fait, les internautes ont respecté l'image de la marque tout en jouant avec.
Pourquoi avoir accordé une place aussi importante au Web 2.0?
Un annonceur ne peut pas se contenter de présenter ses produits, il doit aussi créer du dialogue. Lancôme n'a ainsi pas hésité à créer un réseau social en Chine, il y a un an et demi. Aujourd'hui, 500 000 personnes y échangent sur la marque et la beauté.
Le luxe aurait-il donc pris conscience des nombreuses possibilités offertes par Internet?
Oui, désormais les marques l'investissent. Mais aucune activité économique ne s'apprend en deux ou trois ans. Je me souviens qu'en 2001, lors d'une réunion du Comité Colbert, l'un des dirigeants d'une grande maison disait que jamais une entreprise comme la sienne n'irait sacrifier son image en vendant sur Internet. Ces préjugés ne sont pas si anciens. Et nous sommes dans un secteur vraiment à part avec une problématique complexe: comment traduire l'image et l'histoire de marques prestigieuses dans un réseau très grand public sans qu'elles perdent leur âme? Les sites ne font peut-être pas encore assez rêver. Nos métiers n'ont que dix ans et sont encore en perpétuelle invention.
La relation client est-elle l'un des axes de développement de l'e-commerce du luxe?
Oui, Internet en tant que service est complètement dans l'ADN de ces marques. On peut commander à n'importe quelle heure du jour et de la nuit un mascara ou un sac, et le recevoir quelques heures plus tard dans un très beau paquet. Nous avons longtemps été guidés par la technologie, alors que ce n'est pas ce qui prime. Dans la mémorisation de l'expérience d'un client, ce qui va faire sens, ce n'est pas le site mais la rapidité de l'expédition d'un produit et son packaging. La qualité d'un site est un point important, mais il ne faut pas s'arrêter là.
Quelles sont vos missions chez Dior Couture?
Je suis arrivé en septembre comme directeur du marketing client. Je m'occupe de quatre activités: l'e-commerce, l'Internet communication, les services clients et les centres d'appels à travers le monde et le CRM. Je travaille sous l'autorité de la directrice de la publicité et du marketing. Notre tâche est de réinventer un imaginaire et un service au client à travers les médias numériques. On cherche comment y projeter l'image de Dior dans les années à venir. Pour l'instant, je suis encore en phase d'observation. Bien sûr, les sites existants vont évoluer et d'autres sont appelés à se créer. Je vais écouter les agences et les studios qui connaissent bien la maison. Le Web 2.0 sera évidemment de la partie, car peut-on imaginer une marque comme Dior ne pas dialoguer?
Parcours
Après les Beaux-Arts et des études d'histoire, Michel Campan intègre l'Institut français de la mode en 1991. Il commence une carrière dans la communication en travaillant notamment chez DDB et Altedia. Il est ensuite happé par Internet et fonde une agence interactive en 1995. C'est sa rencontre en 2000 avec Jean-Louis Dumas, président d'Hermès, qui lui permet de concilier ses deux passions, le luxe et le Web. Il lui demande en effet de créer le site marchand de sa maison. Il entre ensuite chez Lancôme en 2006. Depuis septembre, il occupe le poste de directeur du marketing client chez Dior Couture.
Propos recueillis par Gaëlle Renouvel
Propos recueillis par François Rouffiac
Pierre Kosciusko-Morizet PRICEMINISTER: «Ce qui nous intéresse, c'est la mise en relation»
Cette deuxième place récompense-t-elle, selon vous, le dynamisme constant dont fait preuve PriceMinister?
Pierre Kosciusko-Morizet: Il y a un an, nous étions le septième site d'e-commerce en France. Nous sommes désormais le deuxième. Nous avons progressé de 45%, à la fois en audience et en chiffre d'affaires. Nous serons peut-être premiers l'année prochaine... La France et l'Espagne se développent bien. Nous préparons l'ouverture en Angleterre et sans doute dans un autre pays assez rapidement.
Où en êtes-vous en termes de secteurs couverts?
Sur PriceMinister.com, la palette est large, pratiquement tous les produits qui s'envoient par La Poste. Aujourd'hui, nous nous développons beaucoup sur l'automobile, avec le rachat de 321auto.com, et sur l'immobilier, avec celui de Avendrealouer.fr, le deuxième site d'annonces immobilières. Nous avons aussi racheté Planetanoo.com et Voyagermoinscher.com, dans le domaine du voyage. Maintenant, nous regardons des acquisitions potentielles sur d'autres secteurs, mais toujours dans l'intermédiation sur Internet. Ce qui nous intéresse, c'est d'être sur un business de coûts fixes, de place de marché, d'être l'endroit où les gens viennent se rencontrer pour acheter et vendre, et peut-être pour d'autres choses ensuite: l'emploi, la rencontre... En tout cas, la mise en relation.
Vous venez de prendre la présidence de l'Acsel. Quels sont vos objectifs pour cette association?
Le positionnement de l'Acsel (Association pour le commerce et les services en ligne) évolue. Elle devient l'Association de l'économie numérique. Il existe l'e-commerce, mais aussi le Web 2.0, les contenus en général, les annonces, les services financiers, la mobilité... L'idée de l'Acsel est d'avoir une position transverse qui permette à des gens de métiers différents de se rencontrer et de travailler ensemble, alors que la plupart des associations sont plutôt monosecteur. C'est un positionnement d'autant plus intéressant que l'économie numérique devient transverse.
Maria Harti iDTGV: «Un taux de satisfaction record sur le marché du voyage»
Comment est né le concept iDTGV et quels sont ses objectifs?
Maria Harti: iDTGV est né il y a quatre ans. La SNCF souhaitait lancer une offre ferroviaire pour répondre à l'arrivée massive des compagnies aériennes low cost sur le marché français. Elle souhaitait également préparer l'ouverture à la concurrence, qui aura lieu en 2010. Cette création visait trois objectifs: gagner de nouvelles parts de marché, surtout là où le ferroviaire était en difficulté face à l'aérien, développer les ventes sur le Web, et aller chercher des clients qui n'avaient pas l'habitude de prendre le train.
L'innovation est-elle l'axe de développement majeur?
Oui, tout à fait. iDTGV a un double positionnement: le service et le prix. Le service pendant le voyage contrebalance notre handicap sur la longue distance. Quant aux prix, ils sont très attractifs. Ce positionnement nous permet de gagner des parts de marché. Les services constituent le territoire de nos innovations. Nous avons mis en place, par exemple, iDTGVandCo, un réseau social pour favoriser les rencontres entre voyageurs et une offre pour les jeunes, iDnight, des voyages de nuit avec fête à bord.
Quels sont les résultats?
En 2007, nous avons transporté 1 700 000 voyageurs; fin 2008, nous serons environ à 2 500 000. Notre chiffre d'affaires est passé de 75 millions d'euros à 100 millions. Et, surtout, nous bénéficions d'un taux de satisfaction record sur le marché du voyage et du service .
Back-office et logistique
Kiala équipe ses points relais avec Swap
Le réseau a investi massivement pour équiper ses points dédiés au retrait et à l'échange de colis avec une solution logistique performante. Cette dernière conjugue simplicité, traçabilité, ainsi qu'une praticité importante.
Le but de la solution logistique Swap?
Permettre aux points relais de gérer simultanément l'échange d'un appareil en panne ou obsolète contre la remise d'un nouveau matériel (SAV). Développé en 2005 grâce à sa technologie et à un réseau constitué de plus de 3 630 points relais en France, ce service a de quoi séduire. Notamment par sa simplicité et les réductions de coûts qu'il engendre. Pour Kiala, le déploiement de Swap aura nécessité pas moins d'un million d'euros d'investissement, surtout dans les systèmes d'information afin de guider l'ensemble de la transaction de Swap via le PDA utilisé dans les points relais du réseau. La solution a, par ailleurs, fait l'objet d'un brevet exclusif déposé à l'INPI. Très efficace, pour des acteurs ayant des problématiques importantes d'échange et de service après-vente, la solution est, entre autres, utilisée par Neuf Cegetel et Free.
Pickup services crée de la proximité pour L'Express-Roularta
Installé chez les buralistes, le fournisseur de services compte actuellement 3 100 points relais appelés «pointsà2 pas». Grâce à la solution MyPUD0, proposée aux sites marchands en mode «Webservice», «semi-hébergé» ou «hébergé», l'internaute se voit proposer une liste de points relais. La solution a été mise en application pour la première fois sur le site marchand du groupe Express-Roularta. Une attention particulière est portée à la proximité: 91% de la population française se situe à moins de 15 minutes d'un «pointà2pas».
Externis au service de l'e-boutique de Maille
L'originalité de l'offre d'Externis se caractérise par la possibilité offerte aux clients de fixer eux-mêmes le degré d'externalisation relatif à leurs activités e-commerce. C'est ce qui a séduit la marque Maille, pour le lancement d'une e-boutique simple, comprenant entre 60 et 100 références. L'objectif consistait donc à bénéficier d'une plateforme sur Internet et d'une gestion clés en main. Maille ciblait 20 000 visiteurs par mois et ce sont 29 000 visiteurs qui se sont connectés en moyenne de septembre à décembre 2007.
Conquête
Extrême Sensio «starifie» My M&M'S sur la Toile
Pour Mars Chocolat France, l'agence a déployé un programme de visibilité pour développer la notoriété du site My M&M'S.
Concilier vente sur Internet, personnalisation et produits de grande consommation avait tout de la gageure. Et pourtant, en lançant sa boutique en ligne My M&M'S, la marque du groupe Mars Chocolat France a réussi ce pari osé.
Orchestrée par Extrême Sensio, la campagne de visibilité a porté sur les principaux leviers d'e-marketing: publicité en ligne, affiliation, liens sponsorisés et e-mail marketing. Le tout dans une approche «ROIste» visant à maximiser les retombées de l'ensemble des budgets investis.
Deux cibles ont été visées, l'une B to C, l'autre B to B, par les campagnes de communication, les fêtes de la Saint-Valentin, les mariages ou les naissances. En parallèle, l'agence a privilégié le développement de partenariats en one-to-one avec des sites comme Mariage.com, 1001listes ou encore Mariée.fr. Choix stratégique, les investissements alloués à la campagne se concentrent surtout sur le Web, My M&M'S étant uniquement vendu en ligne... En 2009, le concept devrait être élargi avec le lancement du site en Allemagne, Angleterre et Italie.
Activis habille Würth Modyf sur le Web
Würth Modyf France, spécialiste du vêtement professionnel et de la chaussure de sécurité auprès des artisans, a décidé de franchir le cap de l'e-commerce avec Activis. Le site propose le catalogue de l'entreprise. Une approche innovante, en B to B, l'objectif étant non seulement de fidéliser la clientèle existante, mais aussi d'acquérir de nouveaux adeptes. S'inscrivant dans la démarche commerciale générale de l'entreprise, le site complète les vecteurs traditionnels, tels que le catalogue, le fax ou le téléphone.
Leadshare lance le site de bonnes affaires A-vos-soldes
Grâce à une interface simple et sobre, le portail lancé en mai 2008 entend fédérer les offres de soldes au travers d'un moteur de recherche d'un genre nouveau. Un moteur événementiel, en somme, permettant aux sites d'e-commerce de communiquer encore plus intensément pendant les fortes saisonnalités. Une initiative intéressante pour faire de l'acquisition de nouveaux clients. Les internautes ne sont pas en effet insensibles aux sirènes des soldes...
Innovation technologique
Isobar réinvente la presse en ligne pour HDS Digital
400 magazines sont disponibles au format numérique. Une formule qui a séduit près de 200 000 internautes.
Le kiosque numérique HDS Digital a ouvert sur Relay, VirginMega, RueDuCommerce, 3 Suisses, Alapage, MaisonDeLaPresse et Cultura. L'idée première du concept, la dématérialisation des magazines, arrive dans la lignée des marchés fraîchement dématérialisés, tels que la musique et la vidéo. Concrètement, le téléchargement de presse permet de mettre à disposition un titre dès sa sortie papier. Nouveau mode de consommation, le téléchargement illimité de presse est proposé à 17,90 Euros/mois et donne accès à 400 magazines. A noter, le téléchargement et la lecture des magazines sont basés sur la technologie Immanens dont Lagardère est actionnaire à hauteur de 33%. Côté résultats, le site a enregistré en juin 200 000 inscrits et 40 000 clients actifs. Sur le seul mois de juin, HDS Digital a comptabilisé 200 000 téléchargements payants. Pour ce qui est de l'adoption de ces nouveaux modèles par les internautes, beaucoup reste à faire. Cependant, une étude réalisée par le kiosque numérique HDS souligne que 80% des lecteurs y ayant eu recours ont eu une bonne, ou très bonne, expérience de lecture. Et qu'un tiers préfère la lecture sur un magazine téléchargé.
24/7 Real Media lance un ad serveur dédié à l'e-commerce
La nouvelle version d'Open AdStream vise à aider les éditeurs et les annonceurs en ligne à rentabiliser leurs supports tout en maximisant leur visibilité. L'idée? Permettre aux webmarchands d'optimiser leur stratégie de marketing en ligne, notamment en analysant le comportement des visiteurs, en développant des segments d'audience et en diffusant des messages adaptés. La solution s'adapte au business model et à la structure organisationnelle de chaque éditeur.
Neteven optimise les stratégies d'achat-vente
Neteven a développé une solution innovante, tant sur le plan technologique qu'au niveau marché. Elle permet non seulement aux marchands de placer leurs produits simultanément sur plusieurs sites d'achat-vente, mais aussi aux entreprises de vendre en ligne sans site web. Logiciel de gestion des sites d'achat-vente fédérant des portails comme eBay, Amazon, PriceMinister, Alapage, AbeBooks, ou encore Pixmania, la solution a le potentiel de séduire entreprises comme particuliers.
Design
Maille met l'eau à la bouche avec MRM Worldwide
Le nouveau site du moutardier mise sur le luxe et l'exacerbation des saveurs.
Un nouveau site très qualitatif à tous points de vue a été lancé sous la houlette de la marque de moutarde Maille et de son agence MRM Worldwide. Le portail évoque indéniablement un positionnement luxueux et joue à plein l'exacerbation des saveurs. Et pour cause. L'un des objectifs de l'agence était de parvenir à faire vivre à l'internaute «plus qu'un simple acte d'achat, une expérience de marque». Pari réussi grâce à une refonte au design salué par ce trophée.
Parmi les innovations, Maille propose une carte des goûts. Il s'agit d'un diagnostic psycho-gustatif qui détermine un parcours d'initiation au goût. Et cela à travers une recommandation graduée de moutardes et vinaigres, selon cinq profils. Autre espace d'interactivité proposé aux internautes: «l'atelier des saveurs». Des vidéos mettent en scène des grands chefs qui livrent des conseils pour réaliser des plats simples.
A tout moment, ces univers permettent d'accéder à la boutique en ligne afin de faciliter l'acte d'achat. Une réalisation tout en nuances, donc, qui a de quoi séduire les internautes et les adeptes de la marque.
Le haut de gamme version Fauchon et Megalo(s)
Après avoir lancé, à la fin de l'année 2007, une nouvelle communication visuelle, le célèbre traiteur souhaitait, dans la foulée, disposer d'un site marchand qualitatif. Et s'inscrire ainsi dans la continuité de l'image de luxe et de qualité de l'enseigne. C'est désormais chose faite avec le lancement, début 2008, du nouveau portail haut de gamme de Fauchon. Le site recrée l'ambiance feutrée des boutiques de l'enseigne via des codes couleur et un design particulièrement étudiés et ici récompensés.
Publicis Modem s'engage pour Dinh Van
Quatre rubriques marquent le territoire de la marque Dinh Van en ligne: l'univers, les collections, les magasins et l'e-boutique. Au travers de ce portail, le joaillier concilie harmonieusement image et e-commerce. Le site, élégant, reflète en effet le positionnement haut de gamme de la marque. Sans pour autant rien sacrifier aux fonctionnalités d'un site marchand. Un design bien léché, donc, identitaire et en parfaite cohérence avec l'image de la marque.
Ergonomie
Altima met Skimium sur des sommets
Skimium.com est l'enseigne de location de matériel de ski en ligne de Décathlon. Sous la houlette d'Altima, elle a réalisé la refonte totale de son site.
Pour proposer aux internautes adeptes du ski de louer leur matériel sur la Toile, le site Skimium.com, créé en 2006, met en avant des petites innovations de nature à simplifier le parcours de l'internaute. Et mise sur une navigation ludique et efficace.
Parmi les petits «plus», l'accueil «intelligent» permet d'apporter directement des informations aux visiteurs, tout en les encourageant à entrer dans le processus de réservation: liste des magasins Skimium.com dans la station, meilleures remises, plan de la station réalisé sur mesure pour localiser les magasins et mise en avant d'un bouton «call to action». Autre point fort, le calendrier de sélection des dates de location est conçu à la manière d'une interface tactile. Dernière astuce permettant de diminuer le taux d'abandon, le panier dès lors qu'il contient un produit descend au niveau du regard. Il affiche le détail des articles à la façon d'un ticket de caisse. Petites innovations pour grand confort de navigation.
Avec Performance Interactive, Grosbill s'ouvre au grand public
L'agence Performance Interactive est intervenue pour réaliser une refonte complète du site afin d'élargir sa cible. Le but? Séduire le grand public, le site étant fréquenté plus particulièrement par une clientèle de technophiles. Doté d'une nouvelle navigation, et bien sûr d'un design repensé, le portail donne également la part belle à des innovations. Parmi elles, la colonne «ma sélection» permet de «cliquer-glisser» des produits pour mieux les comparer. Une fonctionnalité très utile pour l'internaute, qui, en un clic, dispose d'un aperçu des caractéristiques des différents produits.
Conforama pend la crémaillère avec Digitas France
Pour refondre l'ergonomie du site ainsi que la charte graphique tout en relayant l'image discount de l'enseigne, Conforama et Digitas ont repensé le portail, sa conception fonctionnelle ayant pris la forme d'ateliers réguliers avec toutes les équipes impliquées. Et le résultat est à la hauteur des attentes. Le site met non seulement l'accent sur l'optimisation et la restructuration du catalogue, mais permet aussi un accès rapide à plus de 6 000 produits grâce à l'utilisation des calques pour la navigation.
Internet mobile
Backelite accompagne Voyages-sncf sur la voie du mobile
Avec son site mobile compatible avec l'ensemble des terminaux du parc, le voyagiste se veut un précurseur sur le canal du m-commerce.
Pour Voyages-sncf et son agence, le mobile est considéré comme un canal de vente et de relation client à part entière. En lançant une première version du site mobile compatible avec l'ensemble des terminaux mobiles du parc (versions Wap & i-mode) en novembre 2007, le voyagiste en ligne se veut un précurseur sur le canal du m-commerce. Parmi les innovations les plus marquantes, des interactions entre le site mobile et le site Voyages-sncf.com ont été développées, notamment par l'utilisation d'outils comme le WebToGallery.
Celui-ci permet à l'internaute d'indiquer sur le Web son numéro de mobile afin de recevoir par SMS un lien pour rejoindre directement le service Voyages-sncf.mobi. Une alerte SMS permet également aux voyageurs d'accéder facilement à des promotions sur mobile. En mai dernier, Voyages-sncf a lancé une version spécialement optimisée pour l'iPhone. Le but? Offrir une expérience utilisateur sur le mobile de grande qualité. Actuellement, le service enregistre une moyenne de 6 000 à 10000 visiteurs uniques par jour; environ 500 réservations et une centaine de paiements par carte bancaire sont enregistrés quotidiennement.
La Redoute version m-commerce, avec Prosodie
L'intégration d'un nouveau canal à potentiel, le m-commerce, était un passage obligé pour un acteur de la VAD tel que la Redoute. C'est chose faite avec Prosodie sur la cible des clients de l'enseigne. S'il est nécessaire d'avoir un numéro client pour entrer sur le service mobile, ces développements destinés à tester l'adoption du service pourraient évoluer...
Tedemis fait jouer les adeptes des Galeries Lafayette
Le grand jeu mobile «La France, c'est renversant», orchestré par l'agence Tedemis pour les Galeries Lafayette, a été récompensé d'un trophée. La mécanique bien huilée, permettant d'avoir accès depuis son mobile à une animation qualitative ainsi que la dimension multicanal de l'opération ont ici été saluées.
La soirée
Le 23 septembre 2008, E-commerce Magazine a remis ses Trophées. 450 professionnels sont venus célébrer les dix personnalités de l'année, dont l'Homme E-commerce, et les plus belles innovations en matière de commerce électronique et de marketing on line.
2- Andrew Buckman (Webloyalty) et Pierre Tresmolières (Delamaison.fr)
6- Sébastien Begel (HDS Digital), Sophie Thouvenin (Viapresse).
7- Patrick Robin (24h00.fr) et Corinne Lejbowicz (LeGuide.com)
8- Frédérick Bénichou (Planète Interactive)
14- Franck Demons et Frédéric Kingue Johnson (Nedstat).
16- Stéphane Guillemot (Achat VIP).
17- Pauline de Breteuil (Winaretta) et Guillaume Camus (WebLoyalty).
18- Elodie Gentil (Extrême Agency) et Charlotte Vitoux (Planète Interactive).
Les méthodologies
Les Trophées e-commerce
Pour ses Trophées, e-commerce a déterminé six grandes catégories (Back-office et Logistique, Stratégie de conquête, Innovation technologique, Design, Ergonomie et Internet mobile), pour lesquelles un appel à candidatures a été effectué auprès des agences de communication, conseils, partenaires technologiques, logistiques...
Pouvaient concourir des démarches, réalisations, campagnes... effectuées entre le 1er janvier 2007 et le 30 juin 2008.
Pour cette 2e édition, plus de 60 dossiers ont été reçus. La rédaction d'e-commerce a effectué une présélection, catégorie par catégorie, en tenant compte du caractère innovant du dossier, mais aussi des dispositifs mis en place et des résultats. Les trois dossiers retenus par catégorie ont ensuite fait l'objet d'un «grand oral»: agences ou partenaires et leurs clients avaient dix minutes pour exposer leur démarche devant un jury de professionnels de l'e-commerce.
Le jury
De gauche à droite et de haut en bas: Erik-Marie Bion, p-dg d'Inspirational Stores. Pauline de Breteuil, présidente de Winaretta. Bertile Burel, directrice générale de Wonderbox. Martine Fuxa, rédactrice en chef adjointe d'e-commerce. Gérard Ladoux, délégué général de l'Acsel. Olivier Le Floch, cofondateur de Achat VIP (groupe Olfo Immoparc). Corinne Lejbowicz, p-dg de LeGuide.com. David Melison, juriste chargé de mission au Forum des droits sur l'Internet. Alexandre Murat, p-dg de Adamence.com. Ludovic Poli-Carrière, directeur de ParuVendu.fr. Pierre Trémolières, président d'Elbee et de Delamaison.fr. Luc Veuillet, président de la Mobile Marketing Association.
L'Homme e-commerce de l'année 2008
La rédaction d'e-commerce a sélectionné dix personnalités dont les stratégies lui ont paru exemplaires et qui ont été présentées dans le n°13 du magazine (juin-août 2008).
LES DIX PERSONNALITES SELECTIONNEES
- Emmanuel de Boisset, p-dg de Prestigium.com
- Michel Campan, alors directeur du marketing interactif et du CRM de Lancôme
- Morald Chibout, directeur marketing grand public d'EDF
- Xavier Garambois, directeur général d'Amazon France
- Maria Harti, directrice générale d'iDTGV
- Thierry Koenig, directeur général d'Auto-IES
- Pierre Kosciusko-Morizet, p-dg de PriceMinister
- Eric Le Strat, directeur du marketing et de la communication d'Houra
- Patrick Robin, président-directeur général de 24h00
- Stéphane Treppoz, président du directoire de Sarenza
Cette liste de dix personnalités a été soumise au vote des lecteurs, au moyen d'un bulletin dans le magazine ou par Internet. Chaque votant inscrivait son «tiercé» dans l'ordre. La première personnalité recevait cinq points, la deuxième trois points et la troisième un point, quel que soit le mode de recueil des votes. Toutes les notes ont ensuite été cumulées pour établir le classement final.