Un nouvel incubateur européen à Paris
En ouvrant son bureau parisien, Venturepark étend le champ de ses activités auprès des jeunes pousses hexagonales.
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Un incubateur européen spécialisé dans les start-up business to business :
c'est ainsi que se présente Venturepark. « Notre objectif est d'investir dans
les start-up en création ou en phase d'accélération, afin de les aider à se
déployer au niveau européen », explique Pascal Poquet, directeur des
participations. Venturepark propose en moyenne un investissement d'un million
d'euros aux jeunes sociétés qu'elle soutient, contre une prise de participation
dans leur capital. Créée en mai 2000 à Paris, cette filiale française de
Venturepark fait partie d'une structure européenne dont la majorité des
capitaux provient d'investisseurs allemands. Le capital de 223 millions de
francs est ainsi issu de sociétés comme DaimlerChrysler, BertelsmannSpringer,
e-millenium (fonds de la Deutsche Bank) ou Dresdner Kleinworth Benson. Mais
aussi d'Anglo-Saxons comme Goldman Sachs et du fonds d'investissement de
l'Espagnol Telefonica. Ces investisseurs possèdent 33 % du capital de
l'incubateur, la Web agency Pixelpark est actionnaire à 36 % et les
fondateurs/salariés à 31 %. En Allemagne, Venturepark a déjà soutenu le portail
sportif Sportgate.com et le site de cadeaux geschenk24. En France, l'incubateur
a investi dans le site planteset jardins.com afin de l'aider à se développer en
Allemagne, et dans pulpsport.com, place de marché B to B sur le sport. « Mais
il n'y a pas d'allocation de fonds par pays. Tout est mutualisé au niveau
européen », insiste Pascal Poquet. Venturepark compte effectuer deux à trois
investissements par mois en ciblant prioritairement le B to B, les places de
marché et les médias on line. Fort de ce concept européen et de la synergie de
son réseau (quatre implantations, deux autres à venir), Venturepark projette
également d'aider les grandes entreprises à opérer leur mutation sur Internet.
« Les grands groupes vont outsourcer cette activité, comme elles le font déjà
fréquemment aux Etats-Unis », annonce Pascal Poquet.