Trend-Corner, cyber rendezvous des “early adopters”
Amis de la “branchitude”, esclaves de la mode, Trend-Corner débusque le produit “tendance” du moment. Le tout basé sur un blog hyperactif et sur l'import.
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«A la base, je suis un bloggeur », lance Stéphane Hazan, 35 ans,
co-fondateur du site Trend-Corner.com. Blog et commerce en ligne, le jeune
entrepreneur, expert pendant douze ans du sourcing à l'export sur des gammes de
prêt-à-porter, y croit dur comme fer… Ajoutez à cela un intérêt prononcé pour
la mode et tout ce qui est “tendance”. Vous obtenez le début d'une idée qui
germe pendant plusieurs mois dans l'esprit de quatre associés : lancer un site
de vente de produits dans l'air du temps. « En tant que bloggeur sur des sites
de mode et de design, je me suis rendu compte qu'il était très dur de trouver
les produits dont il était souvent question. L'idée de lancer Trend Corner est
partie de ce constat », explique Stéphane Hazan. Avec un objectif ambitieux –
atteindre 20 000 membres d'ici fin 2006 –, Trend-Corner propose une vente flash
d'une durée de deux à cinq jours, portant sur un produit présenté en
avant-première, en série limitée ou simplement “tendance”. Outre la perspective
d'acheter un objet, Trend-Corner se veut aussi le reflet d'un état d'esprit.
Vitrine des “cool hunters” (chasseurs de tendance) et autres “early adopters”
(en avance d'une vague), ce beau petit monde, forcément très “hype”, revendique
sa différence. « C'est un état d'esprit. Les gens de cette mouvance ne veulent
plus être dans le mass market, mais se différencier dans toutes les phases de
leur vie (nourriture, vêtements, etc.) », explique Stéphane Hazan. Et, pour
communiquer, cette tribu a choisi le blog. « Avec le blog, le but est
d'intéresser les internautes au-delà des produits présentés. Dans ce type de
concept, c'est aussi primordial que l'effet buzz engendré », avance Stéphane
Hazan. Reste que, pour permettre aux internautes d'être “in”, l'homme ne ménage
pas sa peine. « Trouver un produit sympa à proposer, c'est beaucoup de travail
et une angoisse perpétuelle », explique-t-il. Vous avez dit cool, le hunting ?