Smallable, small is beautiful
Le site marchand dédié à l'univers de l'enfant s'offre une cure de jouvence. Plus ergonomique et plus étoffé en contenu éditorial, il est dorénavant traduit en quatre langues et renvoie vers le nouveau site de vente privée baptisé So Small.
Je m'abonneUne meilleure arborescence
Après trois ans d'existence, le site Smallable fait peau neuve. Un nouvel hébergeur l'accueille pour supporter le trafic et l'extension de sa base de données (+30% d'articles chaque saison). La catégorisation des produits a été repensée pour harmoniser front et back-offices. Les menus sont plus détaillés. Mais la principale innovation est l'ensemble des filtres accessibles. Ils permettent à l'internaute d'isoler des produits en fonction de leurs catégories, leurs marques, leurs tailles, leurs prix ou leurs couleurs. Lorsque le curseur survole un article dans la liste des produits, un zoom permet de grossir son visuel. Dans la fiche produit aussi, un autre zoom, plus puissant, est disponible. Contrairement au premier site de Smallable, cette nouvelle mouture a été développée totalement en interne: de l'ergonomie à la création, de la navigation au maquettage. «Nous avons essayé d'avoir un site plus fluide, plus visuel et plus aéré», explique Cécile Roederer, présidente et fondatrice de Smallable. L'entreprise, qui compte actuellement une vingtaine de salariés, va recruter dans les mois à venir.
Le site s'adresse aux parents, aux grands-parents et aux amis
Si le site de Smallable a proposé, dès le départ, d'autres catégories de produits que les articles de mode à ses visiteurs, la part de marché de ces nouveaux produits ne cesse de croître. C'est le cas notamment des jouets, qui gagnent en visibilité grâce au lancement d'un nouveau magazine en ligne dédié à Noël. Le menu «Styles et tendances« donne accès à de nombreuses idées cadeaux dont, depuis peu, des cadeaux de naissance. «Notre cible va au-delà des digital mums, commente Cécile Roederer. Il y a 25% d'hommes qui visitent le site pour regarder par exemple les gros jouets. Smallable n'est pas un site «girly«. Son style est plutôt épuré et minimaliste, ce qui plaît aux pères. Au-delà des parents, tout le monde a des cadeaux à faire à son entourage», commente Cécile Roederer. Ce même menu conduit les visiteurs vers des pages dédiées aux différents looks en vogue. Elles les orientent sur les meilleures manières d'assortir les vêtements disponibles sur le site. Objectif: humaniser, conseiller comme le ferait le vendeur en magasin. Car, affirme la fondatrice de Smallable: «La mode enfant, c'est plus compliqué que la mode adulte. »
Un accent mis sur l'éditorial
Afin de rendre le site plus vivant, Smallable tient un blog. Les coulisses du site, les marques et les créateurs, la fabrication des produits, les coups de coeur et les vidéos préférées des animateurs du site sont mis en avant... Le contenu est varié. Parallèlement, quatre fois par an, un magazine interactif présente une sélection de produits de la saison. Les visuels sont cliquables: ils mènent vers les pages produits. Le lecteur peut annoter les pages et les partager avec son entourage. Bien en vue sur la page d'accueil du site, le magazine «aide à la mise en scène des produits et s'apparente à leur mise en place dans une boutique physique», note Cécile Roederer. Autre parti pris, le site So Small, est également accessible dès la homepage. Ce site de vente privée mode et déco pour enfants a été lancé fin octobre 2011. Les produits, proposés à des prix attractifs, sont issus de collections des saisons passées. Dès son entrée sur Smallable, le visiteur peut choisir entre quatre langues et trois devises. Déjà présent en France et en Angleterre, le site s'est implanté sur trois nouveaux marchés: l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Simplement traduits, les sites s'adapteront progressivement en 2012 aux spécificités de ces pays. Cette évolution s'est naturellement imposée: rapidement après la création de Smallable il y a trois ans, près de la moitié des ventes du site ont en effet été réalisées hors de France.