Première !
« Un outil destiné à appréhender à sa juste valeur la réalité du dynamisme des sites marchands. »
Je m'abonne
Pour fêter ses un an, e-Commerce Magazine a voulu savoir quelle était la
réalité du commerce en ligne en France. En se basant non sur des audiences, des
taux de clics ou autres données désormais usuelles dans le monde du Net, mais
sur le plus simple et le plus parlant des indicateurs. A savoir le chiffre
d'affaires, généré par la vente de produits, au sens large, ou de services
financiers. Et ce, en effectuant une sélection rigoureuse des sites rentrant
dans ce schéma et en ne publiant que des chiffres confirmés officiellement par
les entreprises interrogées. Pas d'"estimations de la rédaction", comme il est
fréquemment indiqué dans ce type de classement. Pas plus que de chiffres tirés
d'articles de confrères, de compte-rendus de conférences ou autres sources
"externes". Cette volontaire rigueur, à laquelle il faut bien ajouter le goût,
malheureusement bien français, du secret qui caractérise encore nombre
d'entreprises, doublé parfois d'un manque d'organisation au niveau de la
communication envers la presse, nous a amené à publier "seulement" un Top 40.
Nous aurions fort bien pu ajouter quelques sites, réalisant quelques centaines
de KF, pour arriver à un symbolique Top 50. Mais nous avons préféré fixer une
barre minimale de 2 millions de francs de chiffre d'affaires, pour conserver sa
crédibilité à ce palmarès. Alors, bien sûr, certains s'étonneront de ne pas y
trouver plusieurs noms connus qui, à l'évidence, auraient mérité de figurer
dans le classement, ou celui de leur société. D'autres seront surpris par la
dispersion très frappante qui existe au niveau des résultats. Avec un rapport
de 1 à 300 entre le premier et le quarantième. Une dispersion qui, même si elle
est vraisemblablement, exagérée, n'en reflète pas moins le paysage général du
e-commerce français en 2000. Un paysage dont on ne jurerait sûrement pas qu'il
soit identique dans un an. D'abord, et souhaitons le vivement, parce que les
non-répondants de cette année auront rangé leur craintes aux oubliettes.
Ensuite, et plus fondamentalement, parce que 2001 devrait être, selon tous les
signes que l'on peut observer, l'année du démarrage véritable du e-commerce. De
nombreux sites n'en sont encore qu'à l'aube de leur développement. D'autres
confirmeront, certains ne seront plus là... Avec la "première" que constitue ce
Top 40, nous espérons avoir créé les bases d'un outil qui permettra dans le
futur d'appréhender à sa juste valeur le dynamisme d'un secteur qui est sur la
voie de la maturation.