Par Jean-Michel Billaut

 

EDDY RICHAUVET, SHPLEADER

La logistique est un phénomène complexe, indispensable pour le développement du commerce électronique. Shipleader s'occupe à la fois de vos fournisseurs et de vos clients. C'est une plateforme technique fonctionnant en temps réel.

JMB: Que proposez-vous aux e-marchands?

Nous leur offrons de prendre en charge tout ou partie de la gestion logistique, depuis les approvisionnements auprès des fournisseurs (qu'ils se trouvent en France où à l'international), à la gestion du traitement des commandes ou du transport, pour livrer le client final. Nous travaillons avec des marchands qui ont des modèles économiques un peu différents, comme la vente sur stock ou le commerce de marchandises pas encore fabriquées.

Nous possédons une plateforme technique qui permet de piloter les livraisons et d'avoir une vision globale des flux. Elle s'appelle WexVs for e-commerce et est proposée par la société Wexlog, notre associée dans le projet. Elle permet d'interfacer le back-office avec le monde de la logistique via des protocoles de type webservices. Cette plateforme gère la passation de la commande, la traçabilité des produits, la simulation du coût de transport et la visibilité sur le stock.

GUILHEM GLEIZES, IZIFLUX

L'agence Cibleweb a mis en place une plateforme d'intermédiation technique entre les e-commerçants et les différents leviers marketing qu'ils peuvent utiliser: comparateurs de prix, places de marché, exportation de catalogues vers les réseaux sociaux, flux pour Google AdWords, widgets, etc.

JMB: Comment fonctionne Iziflux?

Il s'agit d'une solution d'export de catalogue produits et de gestion de flux pour piloter des campagnes sur les comparateurs de prix et les places de marché. Elle est compatible avec plus de 400 supports. Sur les places de marché, nous permettons aux marchands de positionner leurs produits, mais également de récupérer les commandes et de les recentraliser dans leurs outils de gestion. Nous travaillons également à l'export du catalogue produits vers les réseaux sociaux, notamment Facebook ou Twitter. De plus, nous tentons de mettre en place des flux adaptés pour Google AdWords et Bing.

Nous justifions de 150 clients actifs à l'instant T, parmi lesquels des marchands de taille assez modeste, avec des catalogues de moins de 2 000 produits et des très gros dossiers, comme Vertbaudet, Belambra, VVF ou RueDuCommerce.

JEAN CANZONERI ET THOMAS PASQUET, BEEZIK

Les fondateurs de Beezik proposent de télécharger de la musique gratuitement... Et ils ne sont pas montrés du doigt par Hadopi. Comment est-ce possible? C'est simple. Pendant le téléchargement, l'internaute regarde de la publicité, laquelle paye le morceau de musique.

JMB: Alors Beezik n'a pas de problème particulier avec Hadopi?

Etant donné que ce que nous faisons est légal et que nous reversons de l'argent aux auteurs, il n'y aucun problème aux yeux d'Hadopi. Nous avons reçu le «label pur», qui prouve notre respect de tous les ayants droit.

JMB: Comment utilise-t-on Beezik?

Vous venez sur Beezik.com, vous choisissez le titre que vous voulez télécharger, vous regardez une publicité pendant 30 secondes en moyenne et vous obtenez votre titre de façon légale et gratuite sur votre ordinateur. Vous pouvez ensuite le mettre sur votre lecteur MP3 et sur votre mobile. Il s'agit vraiment de téléchargement et non de streaming. Le titre vous appartient. Aujourd'hui, nous avons à peu près 5 millions de titres. Nous avons signé avec la plupart des maisons de disques: Universal, EMI, Sony et énormément de labels indépendants. Nous leur versons environ 70 % de notre chiffre d'affaires pour les ayants droit. L'intégralité du catalogue nous est livrée en même temps que les autres plateformes. Quand Britney Spears sort son album, il est sur iTunes en même temps que chez nous.