Les internautes anglais disent "no" aux contenus payants
Si l'on en croit une étude de Forrester Research en Grande-Bretagne, les internautes anglais ne sont pas prêts à débourser une somme quelconque pour obtenir des contenus sur les sites de médias.
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«En pensant que le contenu possède une valeur intrinsèque, mesurée
uniquement par des départements obsédés par le retour sur investissement, les
producteurs de contenus en ligne ne récolteront pas les bénéfices maximums de
leurs projets de nouveaux médias, indique l'analyste Rebecca Ulph, de Forrester
Research UK. Les consommateurs accèdent aux contenus quand ils en ont besoin et
non au moment où les médias décident de les leur proposer. » Dans son étude,
Forrester a étudié 32 sites britanniques, médias et pure players. Le cabinet
d'études a déterminé une typologie des médias en ligne en trois parties, afin
de déterminer leur potentiel de paiement. Les "payment pushers" (incitation au
paiement) sont les sites internet capables de générer des paiements
additionnels. Les "relationship reapers" ("moissonneurs" de relations)
représentent les sites qui permettent d'approfondir et d'étendre les relations
avec les utilisateurs pour créer des revenus publicitaires. La partie "brand
builders" (bâtisseurs de marques) vise les nouveaux médias qui se concentrent
uniquement sur les revenus publicitaires et la mise en valeur des marques. «
Les producteurs de contenus en ligne doivent adopter une vision centrée sur le
besoin du client et définir des objectifs d'activité pour leur stratégies
Internet en distinguant les différents bénéfices de chaque stratégie », affirme
Rebecca Ulph. D'après elle, les chaînes de télévision et les journaux locaux
sont les mieux placés pour déclencher les paiements des internautes.