La loi de la demande et de l'offre sur Askndeal
Cette nouvelle plate-forme commerciale mise à terme sur le référencement d'environ 15 000 vendeurs pour satisfaire les attentes des particuliers.
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Comment trouver rapidement sur le Net exactement ce que l'on recherche ?
Cette question, qui obsède les internautes dans leur quotidien, trouvera
peut-être un début de réponse sur askndeal.com. Ce site, dont la paternité
revient à la société de conseil dans l'amorçage et l'accompagnement de start-up
internet E-Developpement, se propose en effet de mettre en relation le bon
acheteur avec le bon vendeur. Sur le principe désormais classique des market
places, le consommateur lance un appel d'offres sur le site askndeal.com, ce
dernier se chargeant de trouver le fournisseur adéquat. Pour l'heure, les 16
membres de l'équipe d'askndeal.com s'aventurent sur 10 catégories de produits
(informatique, auto-moto, voyages, biens d'équipements, musique, livres, etc)
et revendiquent 70 vendeurs pour chacune d'entre d'elles. « Tous commerçants
confondus, nous misons d'ici à la fin de l'année sur le référencement de 1 000
vendeurs par catégorie », détaille le Dg du site, Jean-Eudes Broudehoux. Des
gros, des petits, il y en aura pour tous les goûts, et même pour ceux qui
souhaitent faire la pluie et le beau temps, askndeal.com ayant par exemple
déniché un vendeur de matériel météo. Pour attirer les vendeurs, les dirigeants
du site parient sur une offre promotionnelle : Pour toute inscription souscrite
avant le 31 décembre 2000, les commerçants accéderont gratuitement aux services
d'askndeal.com pendant six mois. Les retardataires devront s'acquitter d'un
abonnement compris entre 100 et 500 francs, selon le potentiel de chiffre
d'affaires généré par les produits de la catégorie à laquelle ils postulent. Si
le chiffre d'affaires potentiel moyen avoisine les 300 francs, l'abonnement
sera alors plus près de la centaine de francs. Les recettes de ces abonnements
devraient assurer 80 % du chiffre d'affaires du site. Pour le reste, pas
question de diffuser des pages de pub. « Nous réfléchissons plutôt au
prélèvement d'une commission de 5 à 6 % sur les ventes des marchands on line »,
explique le directeur général. Côté acheteur, une chose est sûre, l'accès au
site est et restera gratuit. Jean-Eudes Broudehoux se fait en revanche beaucoup
moins disert sur le trafic constaté au bout d'un peu plus de six mois de
fonctionnement ainsi que sur le panier moyen. Attitude compréhensible étant
donné que la levée de fonds, annoncée pour juillet, a finalement été reportée à
ce mois-ci.