First Luxe, l'écran comme un écrin
Le site First Luxe, fraîchement lancé, se positionne à la fois comme un portail, un média, un guide shopping et une communauté.
Je m'abonneLe démarrage officiel, le 9 octobre dernier, du nouveau portail First Luxe, arrive aux termes de deux années de travail. Et dans un contexte particulier. Celui de la déferlante de sites de luxe sur la Toile. Après l'attentisme des débuts, les acteurs du luxe ont saisi l'opportunité d'explorer les potentialités offertes par le Web. Certains, à l'instar de Gaultier ou de Boucheron (voir E 64) par exemple, ont déjà poussé la démarche jusqu'à vendre en ligne. D'autres y réfléchissent. Mais tous veulent désormais exister sur la Toile. Leur but? Donner une meilleure visibilité à leur offre tout en approfondissant la connaissance de leurs clients.
C'est fort de ce constat que le portail First Luxe se positionne comme un «fédérateur des acteurs du luxe sur Internet». Un secteur occupé par des sites comme Frestigium, le plus célèbre d'entre eux, et sur lequel d'autres sites «inspirés» devraient se lancer...
Design et service
Dans son univers, le site First Luxe affiche la couleur dès la home page. Far unjeu d'animation, la maîtresse de maison présente le site, son rubriquage et ses spécificités. Le tout grâce à un jeu d'incrustation à l'écran aussi réaliste que novateur. «Le but principal du site est de naviguer de page en page comme dans un magazine. Nous mettons en avant le contenu et l'univers rédactionnel», souligne Eric Guitteaud, directeur de l'ergonomie web. Quant à la navigation, elle est basée sur la personnalisation. Les internautes qui s'identifient sur le portail et deviennent membres bénéficient de services sur mesure. First Luxe leur offre la possibilité de préréserver en ligne. Charge ensuite au call center du site de vérifier la disponibilité des produits et de prévenir l'internaute. De plus, les détenteurs de la carte First Luxe verront leur fidélité récompensée par des «points Luxe», convertibles en avantages et en cadeaux.
Pour son démarrage, le site compterait 25 marques partenaires, dont Chopard, Hédiard, Veuve Clicquot... Quant au modèle économique, il repose sur une rétribution au clic selon le trafic drainé et les ventes engendrées, ainsi que sur des revenus publicitaires. «Notre site accepte tous les formats publicitaires, mais la règle adoptée est de ne garder qu'une seule publicité par page», ajoute Bruno Haziza, le fondateur du site. L'écran comme un écrin? Résultats à suivre...