Double face
D'un côté, il y a la face visible. Celle qui propulse l'internaute à la Une des magazines. Il faut dire que 2006 a été riche, à la fois en éclosions et en confirmations, comme l'a montré la synthèse annuelle de Médiamétrie. Dont on retiendra, pêle-mêle, la création de contenus par le grand public accompagnée du développement des outils collaboratifs, les progressions exponentielles des sites de partage, les nouveaux modes de consommation des contenus audiovisuels... Côté e-commerce, on le sait, tout va bien. Avec des indicateurs qui sont tous au vert. Et, là encore, des tendances lourdes telles que la place prise par les sites de C to C, en termes d'audience mais aussi sur un plan plus économique. eBay en tête, bien sûr. Et déjà se confirme le potentiel de l'Internet mobile. Dans un premier temps en termes de communication. Avant d'en arriver enfin à l'annoncé m-commerce, dans un second. Et puis, de l'autre côté, il y a tous les développements que l'on pourrait qualifier de “back office”, issus de la technologie et en particulier venant d'outre-Atlantique. Et qui constituent une face moins visible, du moins pour le grand public, mais essentielle pour tous les acteurs. L'un des meilleurs exemples en est le développement du ciblage comportemental, qui risque de bouleverser les approches publicitaires en ligne. Si tant est que l'on puisse encore les appeler “publicitaires” dans le sens classique du terme, puisqu'il existe là encore une inversion de modèle. Ce que les agences de marketing direct ou relationnel d'hier recherchaient à exploiter via des supports “classiques”, les agences interactives et de marketing services d'aujourd'hui vont pouvoir le faire on line. Mais, si la finesse d'approche est bien supérieure, encore faut-il que son expression concrète atteigne le même de degré de finesse. Car le pouvoir de la cible a lui aussi bien changé. Preuve en est la face visible