Rentabiliweb : un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2012
Publié par François Deschamps le - mis à jour à
Le spécialiste de la monétisation d'audience a présenté les résultats de son activité pour l'année 2012. Avec un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros, en baisse de 15,9%, Rentabiliweb déploie désormais tous ses efforts autour de sa solution de paiement Be2bill.
"2012 est l'année la plus importante pour Rentabiliweb". Le fondateur de la compagnie spécialisée dans la monétisation d'audience sur Internet ne mâche pas ses mots lorsqu'il présente le bilan de sa société. Jean-Baptiste Descroix-Vernier a un cap pour l'avenir et entend s'y tenir : "Après 10 années de croissance à deux chiffres, nous mettons tout en place pour que les 10 prochaines années suivent la même tendance".
Afin d'atteindre son objectif, "JBDV" a impulsé une mutation profonde de Rentabiliweb depuis 2011 : "Les métiers historiques de Rentabiliweb ne nous porteront pas encore pendant 10 ans". Cette métamorphose a un coût, matérialisée sous forme d'investissements (8,8 millions d'euros), qui selon lui, ont plombé les résultats de Rentabiliweb en 2012. La société a en effet réalisé un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros l'an passé, soit une baisse de 15,9% par rapport à 2011. Le bénéfice n'est pas épargné, puisqu'il perd plus de 10 millions d'euros en un an, pour atteindre 1,11 millions d'euros en 2012."Nous ne verserons pas de dividendes en 2013, nous avions besoin de notre argent, et nous l'avons utilisé".
Les produits du groupe sont désormais concentrés autour de l'activité BtoB (monétique, marketing direct, télécom) et de l'activité BtoC (les rencontres, l'astrologie, le féminin, et le bien-être). "L'activité BtoC est notre pompe à fric", indique-t-il. Mais l'avenir de Rentabiliweb se situe davantage dans son statut d'établissement agrée de paiement, et plus concrètement dans sa solution de paiement à destination des e-commerçants : Be2bill.
Celle-ci se présente en effet comme un guichet unique pour les paiements en ligne. Alors que pour mettre en place une solution de gestion de leurs encaissements, les e-marchands doivent souscrire un contrat de VAD avec leur banque, puis un deuxième contrat auprès d'un PSP (Payment Service Provider), la solution permet de gérer l'ensemble au sein d'une seule et même plateforme. Tout au long de l'année 2012, Be2bill est montée en puissance, et ses atouts lui ont permis en neuf mois d'existence, de convaincre près de 200 clients. Parmi ceux-ci figurent notamment Pecheur.com, Winamax, Expertissim ou encore Kenzo.