Biocoop étend son offre sur le web
Publié par Marie-juliette Levin le - mis à jour à
L'enseigne au modèle coopératif déploie progressivement l'e-commerce dans son réseau pour rendre l'alimentation bio encore plus accessible.
Même si le digital et le e-commerce ne sont pas prioritaires dans la stratégie de développement de la coopérative dédiée à la distribution de produits bio, le portail Bio.coop, lancé en janvier 2020, poursuit son implantation dans les points de vente. « En 2021, 285 magasins (soit 1/3 du réseau) ont déjà déployé leurs boutiques en ligne et nous visons la moitié du parc en 2024 sachant que 50 ouvertures supplémentaires sont attendues en 2022 », ambitionne Thomas Dromer, directeur du digital de Biocoop. Pas moins de 4000 références sont proposées en ligne et 90% de la gamme MDD du distributeur. Le digital n'est pas une fin en soi pour Biocoop mais l'enseigne ne veut pas pour autant délaisser ce canal de vente qui est réclamé par les clients et qui, fidèle à son modèle coopératif, donne accès à « l'agriculture bio pour tous ». Le chiffre d'affaires de Biocoop -1,2 million d'euros en 2020 a progressé de 30% en 2021 et l'accélération se poursuit début 2022. L'activité en ligne, encore embryonnaire, génère un panier moyen de 67 euros et porte essentiellement sur le vrac et les fruits et légumes, à l'instar des boutiques. « Avec ce vecteur de diffusion, nous voulons transposer sur le digital ce que Biocoop incarne en physique grâce à une expérience client fluide et cohérente respectant nos valeurs. Nous voulons un e-commerce à l'échelle du magasin », précise Thomas Dromer. Le click & collect remporte un franc succès dans les boutiques. Des formations à distance sur le back office et la gestion client ont été dispensées cette année pour accompagner le réseau dans cette nouvelle activité. En parallèle, des évolutions techniques et fonctionnelles sont attendues pour 2022 pour faire évoluer la plateforme. « Notre site marchand est un jeune acteur sur le commerce alimentaire bio, mais nous avons l'intention de rattraper notre retard », conclut le directeur du digital.