Les soldes en perte de vitesse pour plus d'un Français sur deux
Publié par Jérôme Pouponnot le - mis à jour à
L'enquête menée par la société Mollie, prestataires de services financiers, met en lumière les répercussions de l'inflation sur les pratiques des Français pendant les soldes avec notamment un budget moyen qui a baissé de 15 % par rapport à 2023.
Réalisée par le cabinet d'étude OpinionWay pour le prestataire de services financiers, Mollie, l'enquête "Les Français et les soldes", menée juste avant les soldes d'été 2024, met en lumière, entre autres, une certaine frilosité vis-à-vis de cette pratique.
Un intérêt pour les soldes qui fléchit
Tandis que l'inflation semble se stabiliser ces derniers mois, plus de la moitié des Français confie ne pas avoir l'intention de faire les soldes cette année. Un sur cinq ne trouve pas d'intérêt à faire les soldes (20 %), ils sont dans les mêmes proportions à considérer qu'il y a déjà suffisamment de promotions intéressantes tout au long de l'année (20 %). Enfin, 19 % estiment qu'ils ne peuvent pas en profiter en raison d'un manque de moyens financiers. Les foyers ayant des revenus inférieurs à 2000 euros par mois évoquent en premier lieu la raison financière (30 %), alors que ceux avec des revenus de 2000 euros et plus mettent davantage en avant le manque d'intérêt (23 %).
Qui sera au rendez-vous ?
Les soldes de juin restent cependant un rendez-vous incontournable pour 4 Français sur 10, par choix (27 %) ou par nécessité (13 %), pour faire de bonnes affaires. Cette année, les moins de 50 ans vont davantage profiter de cette période de l'année pour effectuer leurs achats (48 % contre 32 % des 50 ans et plus). Les familles, avec au moins un enfant de moins de 18 ans au sein de leur foyer, sont également plus nombreuses à souhaiter faire les soldes (51 % contre 35 % des foyers sans enfants). Les habitants du sud-ouest de la France (43 %) sont les plus enclins à profiter de la période, tandis que ceux du Nord-est sont plus frileux.
Un budget moyen de 307 €
Leur enveloppe budgétaire est conséquente puisque près d'une personne sur deux a prévu de dépenser 200 euros et plus à cette période de l'année (46 %). Par ailleurs, 37 % d'entre elles envisagent de dépenser entre 100 et 199 euros, et 14 % moins de 100 euros. Si les intentions sont équilibrées entre les acheteurs et les acheteuses, le budget moyen envisagé par les hommes dépasse de 50 € celui des femmes. Enfin, les jeunes sont globalement plus dépensiers pendant cette période : l'an dernier, les 18 - 24 ans, à eux seuls, ont dépensé 1 048 € en moyenne. Cette année, leur enveloppe s'annonce plus raisonnable, mais reste supérieure aux autres. En effet, les moins de 35 ans envisagent une enveloppe moyenne de 378 € (+71 € par rapport à la moyenne globale). Enfin, les habitants d'Île-de-France ont un budget plus important que ceux des autres régions, avec une dépense moyenne prévue de 494 € (contre 262 € pour les habitants des autres régions).
Renouveler sa garde-robe auprès d'enseignes familières : la priorité pour les soldes cette année
Les vêtements sont le type d'achat préféré des Français ayant prévu de faire les soldes cette année (68 %), plus particulièrement une personne sur deux achètera prioritairement des vêtements pour cette occasion (49 %). Les soldes sont aussi l'occasion d'acheter des équipements pour les enfants (vêtements, jouets) (28 %). En plus de la garde-robe, les Français prévoient également d'investir dans de l'électroménager (27 %), des articles de loisir (20 %) et de la décoration (20 %).
Pendant les soldes, la majorité des Français s'orientent vers des enseignes qu'ils fréquentent déjà (82 %). Les moins de 35 ans font figure d'exception, puisqu'ils vont majoritairement se tourner vers des enseignes qu'ils trouvent trop chères habituellement (27 % contre 17 % des 35 ans et plus) ou vers d'autres enseignes (22 % contre 14 %).
Les enseignes physiques ont toujours la cote
Un Français sur deux préfère effectuer ses achats en magasin. L'étude de Mollie pointe toutefois une fracture entre les moins de 35 ans et les plus de 50 ans. Les premiers ont davantage recours à l'achat en ligne (32 % contre 20 % des 35 ans et plus). Les seconds se dirigent principalement vers des points de vente physique (58 % contre 47 % des moins de 50 ans). Parmi ceux ayant l'intention de faire les soldes, 49 % déclarent ne faire leurs achats qu'en magasin. Toutefois pour 51 % d'entre eux, l'achat en ligne est envisagé que de façon exclusive (22 %) ou omnicanale (29 %).
« Cette étude met en lumière les pratiques des Français à l'approche des soldes. Elle permet de mieux comprendre les attentes des consommateurs à l'approche de cette période cruciale que sont les soldes d'été. Pour maximiser leurs ventes, de plus en plus de PME optent pour une approche multi, voire omnicanale. Chez Mollie, nous avons à coeur de les accompagner en leur proposant des solutions clés en main de paiement en ligne et d'offrir la meilleure expérience possible à leurs clients, » explique Philippe Daly, Vice-Président de Mollie France.
Pour télécharger le rapport complet : Les Français et les soldes.