[Focus] L'e-commerce en Australie à la loupe
Publié par par bpost International le | Mis à jour le
Bpost International, spécialiste des solutions de livraison à l'international à destination des e-commerçants, partage sa dernière étude pays en exclusivité avec les lecteurs d'E-commerce Magazine. Cap sur l'Australie.
Le rapport atypique entre la superficie et le nombre d'habitants ne donnait pas l'Australie gagnante sur la scène de l'e-commerce. Pourtant, celle-ci se place 7ème dans le classement des ventes de l'e-commerce d'Emarketer pour l'année 2013. L'Australie affiche l'un des plus importants taux de pénétration d'internet avec pratiquement 89 % de sa population qui se retrouve en ligne. Par ailleurs, l'e-commerce croît de manière fulgurante avec une augmentation de 200 % du nombre de webshops lancés entre 2010 et 2012.
Son panier d'achat moyen (par commande) défraie également les statistiques et s'élevait à 95 € en 2013. Toujours en 2013, les ventes en ligne ont totalisé un revenu de 10,7 milliards d'euros . Et le pays regorge encore de potentiel car ces chiffres, si importants soient-ils, ne représentent que 6,5 % des dépenses effectuées dans les points de vente de briques et mortier traditionnels.
Comme nous venons de l'indiquer plus haut, l'e-shopper australien a un panier moyen plus élevé que les autres e-shoppers du monde. Mais qu'en dire d'autre ?
L'e-shopper type est transgénérationnel. On n'assiste pas, comme dans d'autres pays, à des tendances au sein d'une certaine tranche d'âge moyenne à plus haut pouvoir d'achat ou plus jeune et composée de early adopters.
Notons également que l'e-commerce australien contredit certaines idées reçues, qui auraient tendance à attribuer le succès de l'e-commerce aux (nombreux) foyers reculés, avec un accès moins aisé aux magasins traditionnels. Ou à l'inverse, à une plus grande consommation en ligne dans les grandes villes qui jouissent habituellement d'une meilleure pénétration d'internet.
En Australie, la fréquence d'achat n'est pas si différente dans les grandes villes que dans les régions plus isolées. Le schéma ci-dessous montre les résultats relativement similaires pour les principales villes, zones interrégionales, extrarégionales et reculées.
Comme nous le verrons dans le chapitre consacré au marché, l'e-shopper australien?est également très à l'aise avec le shopping transfrontalier. Son pouvoir d'achat est relativement haut, favorisé par un revenu domestique élevé, une croissance économique saine et un faible taux de chômage (5,2 % en 2012). L'Australien a des tendances de globetrotteur, ce qui le familiarise avec bon nombre de marques étrangères et attise sa propension à acheter sur des sites étrangers.
Le choix et la commodité avant tout
En ce qui concerne les méthodes de paiement, la majorité des e-shoppers (54 %) alterne entre la carte de crédit et les systèmes de transfert d'argent (exemple : Paypal).
Pour la livraison, ce qui est important, c'est d'avoir le choix : 94 % des e-shoppers australiens s'attendent à se voir proposer des options de livraison. Ils ne se contentent plus simplement d'attendre que leur colis arrive dans un bon délai, mais en veulent plus. Ils s'attendent à de réelles commodités puisque 74% d'entre eux déclarent acheter en ligne parce que c'est pratique, contre 38% pour le faible prix.
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