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GT Logistics enregistre sa plus forte croissance sur son activité e-commerce

Publié par Charlotte Marchalant le - mis à jour à

Le groupe français GT Logistics, dont le domaine d'activité s'est élargi jusqu'à presque faire mentir son nom, annonçait le 19 juin ses chiffres de l'année. L'occasion d'évoquer le sort de L4, sa filiale dédiée au e-commerce.

A 68 ans, GT Logistics fait preuve d' " agilité " - une qualité, à valeur de clé stratégique, qui revient comme un leitmotiv dans la bouche de son dirigeant Eric Sarrat en ouverture de la présentation annuelle des chiffres du groupe. Un souci de coller à l'air du temps qui explique à lui seul la diversification des activités de cette entreprise familiale, à la vocation première de simple prestataire de service orienté industrie, dans le domaine du e-commerce.

L4 Logistics, la filiale du groupe dédiée au e-commerce, est justement celle qui a enregistré la plus forte croissance en 2013 : 38% pour un CA de 10 millions d'euros. (A titre de comparaison, la croissance globale du groupe est fixée à 8,8%, pour un CA de 50 millions d'euros). Cette réussite spectaculaire n'avait pourtant rien d'acquis. L4 Logistics a du faire face à des impayés, des contrats perdus rappelle Eric Sarrat... Le salut est venu sous la forme de nouveaux contrats, notamment avec l'enseigne de vêtements pour homme Bexley : " un beau client ". Également dans les rangs des nouveaux arrivants : Dorcel, le grand nom de l'industrie du X. Une collaboration que les actionnaires familiaux n'ont pas forcément vu d'un très bon oeil, inquiets de voir menacées les valeurs de l'entreprise. Le dirigeant a tranché : " Tout est bon à prendre ". Fidèle à cet esprit, le groupe s'est constitué un portefeuille d'environ 50 clients dans le domaine du e-commerce, dont le plus gros est Parashop, acteur du btob dans la parapharmacie.

Une plateforme de L4 Logistics


Malgré le positivisme affiché, L4 Logistics n'est pas pour autant à l'abri de la tourmente. GT Logistics vient de perdre son contrat avec Na Pali, propriétaire de l'enseigne de surfwear Quicksilver pour qui il gérait notamment la logistique autour de l'activité de e-commerce. Prévue pour mai 2015, la fin de cette activité menace 88 emplois, dans la banlieue grenobloise. Le groupe ne baisse pas les bras et a sollicité politiques et grands noms de l'industrie pour le sortir de l'impasse. Agile, donc.

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