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La réparation devient un vrai business pour la distribution

Publié par Christelle Magaud le - mis à jour à

La réparation, c'est une bonne solution ! Dixit le gouvernement qui a instauré une aide financière pour encourager les particuliers à réparer leurs appareils plutôt que les changer. Reste que les enseignes n'ont pas attendu ce bonus pour lancer leur propre offre de réparation.

Allonger la durée de vie de vos produits : cela pourrait être le slogan du bonus réparation entré en vigueur le 15 décembre. Inscrit dans la loi Agec, il prend la forme d'un forfait de 10 à 45 euros selon le type d'appareil à réparer.





Ce service permet, moyennant un abonnement, de faire réparer en illimité son équipement électroménager. Il ressemble comme deux gouttes d'eau à l'offre Darty Max, qui vise, à horizon 2025, 2 millions d'abonnés (contre 500.000 fin 2021). Dans les deux cas, c'est du revenu récurrent pour les enseignes et de la fidélisation. Important dans le contexte actuel !

En effet, la pression écologique, l'inflation... Tout concourt à une baisse des volumes de produits vendus. Une étude de Samsung souligne d'ailleurs le fait que huit Français sur dix chercheraient à faire réparer leurs produits en cas de panne ou dysfonctionnement. Mieux réparer pour moins dépenser ! On comprend pourquoi les enseignes prennent ainsi les devants ! Oui mais attention : si le ratio entre le coût de la réparation et le prix du produit neuf est supérieur au seuil psychologique de 33%, nous dit l'Ademe, les consommateurs abandonnent la réparation au profit du neuf. A voir donc si le « bonus réparation » arrivera à changer les comportements !