[#1to1Monaco] Romain Roulleau (Conforama) : "L'e-commerce représente plus de 10% de notre chiffre d'affaires "
Publié par Dalila Bouaziz le | Mis à jour le
A la tête du digital depuis un an au sein de Conforama, ce spécialiste de l'e-commerce -et membre du comité éditorial d'E-commerce Retail One to One Monaco-, revient sur les projets actuels de l'enseigne notamment dans le numérique.
Depuis votre nomination à la tête du digital il y a un an, quelle est la stratégie que vous avez mise en place ?
Mon périmètre recouvre l'ensemble des activités digitales du Groupe Conforama, et celles liées au CRM et à l'expérience client omnicanale. L'un de nos enjeux actuels est de développer les ventes en ligne : par rapport à d'autres, le secteur du meuble est encore assez peu digitalisé. Nous travaillons sur le développement de notre expertise en ligne et sur la performance des plateformes en France et dans l'ensemble des pays où nous opérons. Pour cela, nous voulons rendre l'expérience en ligne la plus immersive possible : la décoration et l'ameublement nécessitent une phase d'inspiration. Les clients ont besoin de se projeter dans cet achat. Nous proposons pour cela des services spécifiques sur notre site marchand et dans nos magasins.
Quels sont ces nouveaux services ?
Nous travaillons par exemple à la visualisation de nos meubles en 3D. Prochainement, l'ensemble de notre offre canapés sera consultable en 3D et le client sera en mesure de visualiser le produit dans son salon. Puis, nous allons la généraliser à l'ensemble de notre offre.
Que représente l'e-commerce pour Conforama ?
En France, la part des ventes réalisée sur le Web représente plus de 10%, ce qui permet à Conforama de figurer dans le Top 20 des e-commerçants. Néanmoins, nous avons encore des leviers de croissance significatifs, cela fait partie du projet de transformation que j'ai mis en place pour les trois prochaines années. Nous sommes en train de migrer nos plateformes d'e-commerce en une plateforme unique-avec la solution de SAP Hybris- pour l'ensemble de nos sept pays européens (Espagne, Portugal, Italie, Suisse, Serbie, Croatie et Luxembourg). Nous voulons d'ici 2020 que nos parcours digitaux soient totalement homogènes. Pour le moment, la France représente les deux tiers de notre volume d'affaires dans l'e-commerce mais nous souhaitons que la croissance à l'international s'accélère.
Et le mobile ?
L'audience sur mobile est aujourd'hui de 70%. Le format mobile -plus petit que le desktop- oblige à une réflexion sur la politique des prix, sur les animations... et nous amène à travailler autrement.
Être " mobile first " est aujourd'hui une obligation et cela serait un non-sens de ne pas le faire.
Quelles sont les évolutions que vous percevez dans le secteur du retail ?
Beaucoup de retailers ont encore d'importants efforts à fournir pour rendre possible ce parcours omnicanal souhaité par les clients. Nous devons travailler de manière plus pertinente les interactions et les compléments de gammes entre les magasins et l'e-commerce