La publicité est en forte progression sur Internet, mais stagne pour la presse et la télévision
Publié par Gaëlle RENOUVEL le
Les investissements sur le Net ont progressé de 32,4 % entre 2006 et 2007, selon une étude de l'Idate.
Selon une étude de l'Idate, au niveau mondial, le marché publicitaire "médias" affiche une croissance de 5,2 % en 2007, pour s'établir à 450 milliards USD. La presse et la télévision le dominent toujours largement, en concentrant plus des trois quarts des investissements totaux. Mais Internet réalise une percée spectaculaire avec + 32,4 % en 2007 par rapport à 2006, tandis que les investissements publicitaires stagnent sur les journaux (+ 0,8 %).
Les investissements publicitaires devraient croître sur le Web de 76 % entre 2006 et 2009, alors qu'ils ne devraient progresser que de 16 % pour la télévision et de 9,5% pour la presse. Dès 2009, Internet devrait devenir le troisième support média derrière ces dernières. Trois grandes catégories de publicité s'y sont imposées : affichage et sponsoring, "search marketing" et petites annonces. Le "search marketing" constitue aujourd'hui le principal moteur de la croissance de la publicité sur Internet.
Quant à la presse et à la télévision, elles sont en perte de vitesse sur les marchés les plus concurrentiels que sont l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Ouest. S'ils restent les plus importants en valeur, la croissance vient désormais des pays d'Europe de l'Est et d'Asie/Pacifique. Ainsi, la Chine devrait devenir le quatrième marché publicitaire devant l'Allemagne, dès 2008, tandis que la Russie devrait passer de la 14e place mondiale en 2007 à la 6e place en 2010 (source : ZenithOptimedia).
Le mobile présente, lui, un potentiel élevé. Mais il reste encore peu utilisé. Il concentre moins de 1 % des dépenses publicitaires et ce, malgré une progression de 75 % entre 2006 et 2007. Ces investissements sont extrêmement localisés, le Japon en captant 53 % et les États-Unis 27 %. Les investisseurs sont encore dans l'attente d'une pénétration massive des terminaux 3G/3G+ et que l'audience de l'Internet mobile devienne significative.